Badal Fohmoh

COUPE DU CAMEROUN : PWD de Bamenda et FOVU de Baham en finale

J’ai couvert avec beaucoup d’attention au stade annexe de la réunification-Bepanda, hier, 24 juin 2023, les demi-finales de la coupe du Cameroun.

Comme d’habitude, je ne pouvais pas manquer ces rencontres importantes. La première rencontre était prévue pour 13h 30 mais je suis arrivée à midi. Et il y avait à l’extérieur du stade, un rang interminable. Mais bon, priorité aux hommes et femmes de média. Je suis arrivée 1h 30 à l’avance pour avoir une place à la tribune media car celle du lieu choisi pour ces matchs est très petite. Tiens-toi prêt.e et entrons dans le vif des rencontres !

PWD DE BAMENDA vs STADE DE BANDJOUN

En battant Stade de Bandjoun ce samedi au stade annexe de la réunification 2#1, les Abakwaboys se sont adjugués l’un des 2 tickets pour la finale. Ceci pour une 4e fois de son histoire.

15 minutes avaient suffit à l’équipe de Bamenda pour ouvrir la marque sur une tête à bout portant de son milieu de terrain TANGKO. Et 3 minutes ont permis à Stade de Bandjoun de revenir au score par son meilleur artificier dans cette coupe du Cameroun, Nyame.

C’est à la 63e minute que Leonel ATEBA redonne l’avantage aux bleu et blanc de PWD sur penalty. Un avantage qui ne changera pas jusqu’au coup de sifflet final.

Cette première demi-finale très engagée et très intense a été un régal pour le très nombreux public ayant fait le déplacement.

PWD a ainsi eu l’occasion d’aller chercher son 2e sacre en coupe du Cameroun en l’espace de 3 saisons.

Si le premier match a été un pur cocktail d’émotions 90 minutes durant, le second a réveillé le public lors des tirs aux buts.

C: Badal Fohmoh

FOVU – COLOMBE

Dans cette seconde rencontre, l’oiseau messager du Sud a fini sacrifié dans les grottes sacrées de Baham. Et ce, malgré son ouverture du score par Richard EBANDA à la 5e minute de jeu.
Pour riposter, Fovu a longtemps chercher le chemin des goals adverses jusqu’à la pause sans jamais hélas, les trouver.

De retour des vestiaires, l’unique représentant de l’ouest restant dans cette course pour la finale n’a pas lâché l’affaire.
D’ailleurs, il a fallu 7 minutes de jeu pour que Lionel NGONDJI réduise le score à la parité.
Les deux équipes en sont restées là jusqu’à la fin du temps réglementaire.
Il a fallu 12 tirs contre 11 pour que Fovu club de Baham arrache son ticket pour la finale.

Mon observation

L’ambiance générale du stade était parfaite jusqu’à ce que le portail soit forcé par les spectateurs restés dehors.

Je ne sais pas pour les autres mais moi, je pense toujours que DOUALA n’est pas Yaoundé. Parce qu’à Douala, on supporte même sans savoir qui joue.

Lorsque certains Camerounais ont critiqué le fait que la fédération programme deux matchs aussi importants dans un stade de moins de 2.000 places, les membres de l’église de Tsinga (c’est ainsi qu’on appelle les supporters infaillibles de Samuel Eto’o au Cameroun) qui ne peuvent pas dire la vérité à ETO’O ont dit que c’était de la jalousie.

C: Badal Fohmoh

Hier, il était au stade. Et ce stade était archi plein et le public s’est trouvé obligé de forcer l’entrée au risque même d’enregistrer des morts… Comment a-t-il réagi en voyant tout cela ? Badal n’en sait rien.

C: LN Foot (avec consentement )

Alors que dans la même ville, il y a des stades spacieux (Japoma, la réunification, Mbappé Leppè et Bonamoussadi).

J’avoue que sur le coup, j’ai trouvé tout ce défilé amusant, mais avec du recul, je l’ai perçu comme une honte, un échec de la fédération.

Dis-moi en commentaire, quel est ton pronostic pour la finale.

C: Badal Fohmoh


L’équité vaccinale au coeur d’un échange à l’ouest-Cameroun

COVID-19 Transparency and Accountability Project (CTAP) en partenariat avec les bailleurs pour le développement a organisé mardi dernier, à Bafoussam, une réunion d’échange avec le personnel sanitaire de cette région sur l’équité vaccinale.

La capitale régionale de l’ouest Cameroun a servi le 20 juin dernier, à une scène de théâtre sur l’équité vaccinale, conformément au programme élargi de vaccination (PEV).

L’objectif principal de cette table ronde était d’engager les conversations sur l’équité vaccinale et la performance du PEV en vue de renforcer la couverture vaccinale dans cette partie du pays.

C: CTAP

Comprendre le contexte

La vaccination étant l’une des mesures de prévention de santé publique les plus efficaces et les plus sûres pour prévenir la mortalité, la morbidité et les complications de certaines infections chez l’enfant. Il en ressort que d’après les données disponibles, elle contribue à prévenir environ 2,5 millions de décès chaque année dans le monde.

Rappelons qu’en mai 1974, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé le programme de vaccination mondiale connue sous le nom de Programme Elargi de Vaccination (PEV). Ce programme reconnu comme l’une des interventions de santé publique les plus importantes pour la prévention et la protection de l’enfance au niveau international a été mise en œuvre dans de nombreux pays parmi lesquels le Cameroun.

C: CTAP

Implémentation du MINSANTÉ

Le ministère de la Santé du Cameroun (MINSANTÉ) en a fait l’une de ses priorités dans tous les districts sanitaires du pays depuis 1982. Animé par une volonté politique et une disponibilité continue grâce à l’appui technique et financier des partenaires au développement, la performance du PEV s’est révélée au fil des années grâce à l’expansion des campagnes de vaccinations sur le triangle national.

Malgré cette expansion, la couverture vaccinale à cette époque est restée en dessous de 90% depuis 2011. Et le rapport 2021 du Programme élargi de vaccination du ministère de la Santé indique que:

– La couverture vaccinale nationale cumulée au Penta 3 (diphtérie, tétanos, coqueluche, l’hépatite virale B, Haemophilus influenzae type B) est estimée à 80,3 % sur un objectif fixé à 85% en 2021.

Toutefois, des baisses ont été observées dans toutes les régions sauf à l’Extrême-Nord et au Nord-Ouest. La couverture vaccinale en 2021 par rapport à 2020 a ainsi connu une diminution plus prononcée dans les régions du sud-ouest, du littoral et de l’ouest.

– La couverture vaccinale Penta-3 est inférieure à 50% dans 15 districts sanitaires.

Seules 05 régions (Adamaua, Est, Extrême Nord, Nord, Sud) sont profilées d’une équité géographique satisfaisante.

L’apport de CTAP

Dans le cadre de la transparence et de l’analyse du COVID-19 du projet de redevabilité (CTAP) intitulé « Covid-19 Vaccination, Situation Analysis and Training manuel », on y retient que la collecte de données sur les difficultés rencontrées par les professionnels de santé lors des soins de vaccination sont légions et c’est pourquoi, CTAP a pensé à mettre en œuvre une stratégie coordonnée pour renforcer la vaccination dans la région de l’Ouest.

C: CTAP

Cependant, les résultats obtenus jusquivi sont encourageants. Surtout qu’un rapport de recherche a été soumis. Des données ont été recueillies sur les difficultés rencontrées par les travailleurs de la santé. Et au final, des stratégies concertéesont été adoptées pour renforcer la vaccination.

C: Badal Fohmoh


Bonne fête de la musique à tous les Camerounais du monde

21 juin 2023, la musique se célèbre dans le monde, comme chaque année d’ailleurs. Camerounaise dans l’âme, je partage avec toi dans ce billet, mon regard sur la musique de chez moi. Tristesse et joie s’y mêlent, accroche-toi bien !

Aujourd’hui n’est pas que la fête de la musique, c’est aussi l’anniversaire de ma petite sœur. Plus petite, elle disait toujours à papa qu’elle l’emmènerait à Hollywood, où on y trouve des grandes stars. Et papa s’y plaisait tellement qu’il l’a surnommée « sa star ». Elle a grandi, 23 ans ce jour, et papa n’est plus, mais son rêve n’a toujours pas changé. D’ailleurs, elle ne cesse de dire qu’elle sera la star de musique que Papa n’a pas été (rire). Oui oui, à une époque mon père voulait devenir musicien. On écoute encore certaines de ses chansons à la maison, en souvenir de lui… C’est donc un jour spécial pour ma famille et moi, on se souvient de papa et on célèbre Coretta, la star de la maison. Décidément, c’est une affaire de famille, du Cameroun et surtout de musique…

Parlons des icônes de la musique camerounaise

A l’occasion de la fête de la musique, j’ai une pensée pour les icônes de la musique camerounaise qui meurent dans l’oubli, l’indifférence, la pauvreté et l’abandon… Pour avoir lu le livre « Les icônes de la musique camerounaise » de Arol Ketchiemen, je t’assure qu’ils sont nombreux à être décédés dans ces conditions (Jean Bikoko Aladin, Lisa T, Anne Marie Nzié, Charlotte Mbango et bien récemment, Jules Kamga, l’un des plus grands guitaristes de l’histoire de la musique camerounaise). Ils sont encore nombreux en vie, et qui côtoient au quotidien le dénuement total.

Non pas pour dire que les icônes doivent être une charge pour la société ou l’État, mais que des actions soient entreprises afin de permettre à ces derniers de vivre pleinement de leur art. C’est clair que la musique doit jouer un rôle social en tant que facteur de paix, de cohésion et d’unité nationale.

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Top 10 des chansons camerounaises les plus vues sur Youtube

Ils sont sortis il y a 10, 5, 4, 3… ans ou même quelques mois mais sont au top sur la plateforme Youtube.

#1- « Coller la petite » de Franko

Ce grand classique de la musique urbaine camerounaise est sorti en 2013 et totalise 74 millions de vues sur Youtube à nos jours.

C: Youtube

#2- « Laisse-moi t’aimer » de Darina Victry

Sorti il y a 3 ans, elle comptabilise 50 millions de vues. Belle et romantique, « laisse-moi t’aimer » est une chanson qui touche au plus profond et donne envie de serrer l’être aimé. Elle a battu le record sur Youtube.

C: Youtube

#3- « Calée » de Daphné E.N

Les mélomanes sont calés. Malgré les années, la chanson sortie il y a 5 ans aujourd’hui reste au top avec 33 millions de vues sur Youtube.

C: Youtube

#4- « People » de Libianca

Sortie en février dernier, la chanson « People » de l’artiste camerounaise fait des ‘ravages’ en termes de vues sur les plateformes digitales. Sur Spotify, elle a déjà été écoutée par plus de 13.838.078 auditeurs. Sur You Tube, le tube totalise près de 27 millions de vues.

C: Youtube

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#5- « A chacun sa chance » de Krys M

Ce tube de Krys-M est juste une tuerie. Très apprécié de par le monde, il compte à nos jours 20 millions de vues en 7 mois seulement.

C: Youtube

#6- « Caleçon » de Ko-C feat Coco Argenté

Pourtant très critiquée dès sa sortie il y a 2 ans, la chanson a fini par convaincre et gagner des millions de cœurs au Cameroun et partout ailleurs. Aujourd’hui, « Caleçon » totalise plus de 18 millions de vues sur You Tube.

C: Youtube

7- « Anita » de Salatiel

Parce que tout ce qui brille n’est pas de l’or ici dehors, ta jeunesse est précieuse, marcher avec les personnes qui te font avancer, progresser. Telle est la leçon qu’on peut tirer de ce chef d’œuvre de Salatiel qui compte plus de 14 millions de vues sur YouTube aujourd’hui.

C: Youtube

#8- « Jamais Jamais » de Mr. Leo

Sortie il y’a de cela 6 ans, la chanson « Jamais jamais de Mr. Leo totalise de nos jours plus de 14 millions de vues sur YouTube.

C: Youtube

#9- « Supporter » de Locko en featuring avec Mr. Leo

Il y’a 6 ans, Locko et Mr Leo nous livraient la chanson « Supporter », un vrai hymne à la tolérance. Si la chanson avait été bien accueillie par les mélomanes, elle totalise aujourd’hui plus de 14 millions de vues sur YouTube soit 14.087.351.

C: Youtube

#10- « Elle n’a pas vu » de Charlotte Dipanda

Qui n’a pas pleuré en écoutant cette chanson ? On se rend vite compte de la grâce qu’on a encore d’avoir sa mère en vie et de partager de bons moments avec elle. Autant elle a touché les cœurs, « Elle n’a pas vu » totalise plus de 14 millions de vues sur YouTube de nos jours.

C: Youtube

Dis-moi en commentaire laquelle de ces 10 chansons tu aimes !

C: Badal Fohmoh


La mort a encore frappé au Cameroun

Depuis le début de cette année 2023, la mort rôde sans cesse dans le secteur du showbiz camerounais. Après les décès de plusieurs stars, cette faucheuse vient encore de frapper. Elle a emmené avec elle jeudi dernier, 15 juin 2023, l’artiste et web-comédien Cabrel Nanjip.

La nouvelle s’est répandue comme une fumée de poudre jeudi dernier. Alors qu’il se rendait au haut commissariat du Canada au Cameroun à Yaoundé, pour y retirer son visa en vue d’une tournée qu’il préparait là-bas, Cabrel Nanjip a eu un accident qui lui a coûté la vie sur la nationale nº 3, entre Edéa et Pouma. Secouru par la population riveraine, le jeune comédien de 33 ans a aussitôt rendu l’âme une fois le seuil de l’hôpital régional d’Edéa franchi.

Personnellement, j’ai été surprise lorsque j’ai appris la nouvelle. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais sur les réseaux sociaux : son corps sans vie, des vidéos de la population l’aidant, les pleurs de ses proches. J’ai eu un très grand pincement au coeur 💔. Il y a à peine quelques mois, il m’avait aidé à retrouver une petite soeur qui avait fugué de la maison. Mon coeur saigne 💔…

C: Famille Nguepnang

Une perte de plus pour le Cameroun

Le décès de Cabrel vient ainsi s’ajouter aux nombreuses autres pertes survenues depuis le début de cette année : Madame Cooper (Tiktokeuse) x Corry Denguemo (Chanteuse) x Ze Bella (Musicien) x Alphonse Beni (Acteur) x Frédérique Ottou (Chanteuse) x Miss ngatcho (Humoriste) x Président Antonio (Humoriste).

Comme les autres, la toile est pleine de témoignages à l’endroit de ce digne fils de Bagangté, localité située à l’ouest Cameroun.

Sauf que celle de Cabrel crée beaucoup de polémique sur la toile. Décédé un 15 juin à l’âge de 33 ans comme un certain DJ Arafat de la Côte d’Ivoire, tous deux sur leurs engins motorisés : l’un à bord de sa voiture et l’autre de sa moto, les internautes tirent chacun des conclusions de leur côté en évoquant des raisons sans fondement solide. Quand tu as un peu d’argent, il ne doit pas mourir jeune dans ce pays. Les histoires qu’il y’aura après son décès seront toujours curieuses et époustouflantes. Je pense que c’est très dommage. On nous a tellement prédit une vie difficile que quand tu sors la tête de l’eau, c’est presque pas normal et donc mystique, au point où même les choses les plus logiques, qui peuvent arriver à tout le monde (mourir dans un accident de la route), ne doivent plus t’arriver parce que tu as quelques miettes ; j’évoque ici LA MORT. Une fois qu’on est né, on va mourrir et c’est inéluctable malheureusement.

La réussite en Afrique…

Les gens pense encore ainsi au Cameroun. En Afrique, la mort d’un jeune n’est jamais simple. Les récit autours de la mort de ce jeune frère, comme on pouvait malheureusement le prévoir, partent naturellement dans tous les sens. J’espere juste qu’il pourra trouver la paix là où il est maintenant. Un jeune peut il « réussir » dans ce pays sans rumeur de secte et loge ? J’ose espérer que oui. Je veux espérer que oui. Car, même dans ce que nous considérons comme « richesse » dans ce pays, (ou continent), je vois que nous sommes très pauvres. Un appartement décent, un voyage ici ou là, des habits propres, une voiture et de quoi manger 3 fois par jour, et tu es considéré comme riche. Alors que ce sont des choses normales pour tout jeune dans d’autres pays. Si déjà, on doit vendre son âme, je me dis ça devrait être pour des choses qui ont plus de valeur. Mais la vérité, c’est que comme nation nous sommes collectivement pauvres. Du coup, les choses les plus banales sont considérées comme un luxe. La plupart des jeunes influenceurs de ce pays (vu qu’il s’agit d’eux) auraient la vie la plus banale sous d’autres cieux. Mon souhait est qu’on comprenne qu’il va falloir élever notre niveau. Ne plus se contenter de la médiocrité générale. Il va nous falloir nous mettre au travail. Faire les choses ennuyeuses et difficiles mais nécessaires pour l’avancée d’une nation. Et que, quand on aura de belles autoroutes et beaucoup de jeunes qui peuvent s’offrir des choses, alors la mort ne sera pas/plus toujours un sujet de sorcellerie. On pourra penser la mort autrement. Opérer par exemple une remise en question de comment on pourrait faire pour mieux vivre la prochaine fois.

En fin de compte, j’emprunte ces quelques mots de Kery pour lui rendre un vibrant hommage. Nous n’étions pas si proches, mais voir ces milliers de personnes parler de lui ne m’a pas laissé insensible. Encore plus, notre benjamine à la maison l’a tellement pleuré…

Rien n’est moins sûr que l’instant suivant

Il n’y a que des futurs morts parmi les vivants

Kery James

L’éducation aux médias urge…

Je n’arrive toujours pas à comprendre comment des personnes civilisées et normales peuvent se permettre de publier le corps sans vie de leur semblable sur les réseaux, sans gêne. Les gestes des footballeurs lors de l’euro 2021 m’ont énormément marqué et je crois qu’on devrait enseigner cela dans de nombreux pays. Parce-que protéger l’image de nos morts, par respect pour la personne qu’ils ont été et par respect pour leurs proches, c’est important ! Surtout à l’ère des réseaux sociaux.

C:Badal Fohmoh


The smart money woman

Série Nigeriane disponible sur Netflix, The Smart Money Woman est vraiment une pépite, surtout pour des femmes qui souhaitent devenir des leaders dans leurs domaines.

J’ai vraiment adoré. Alors que je m’ennuyais un peu, je suis allée sur Netflix pour regarder quelque chose de nouveau. Et dans les recherches, je suis tombée sur cette série qui offre des conseils pratiques sur la façon de prendre des décisions financières intelligentes, de planifier l’avenir et de construire une stabilité financière et amoureuse.

C: Youtube

L’histoire du film

Inspiré du best-seller d’Arese Ugwu paru en 2016, The Smart Money Woman c’est l’histoire de cinq jeunes femmes glamour et désireuses de réussir jonglent entre carrières, finances, amours et amitiés. Cette série est pleine de leçons de vie.

Les leçons à retenir

Le monde de Zuri, ambitieuse femme d’affaires, s’écroule quand elle rompt avec son petit ami fortuné, sa voiture tombe en panne et son avenir professionnel est incertain… J’ai retenu pour toi 10 leçons de vie que nous enseigne cette série.

#1- Surpasse tes peurs

La différence entre les gens qui ne réussissent pas et ceux qui réussissent est que les gens qui réussissent reconnaissent leurs peurs mais ne les laissent pas les surmonter.

#2- N’arrête pas d’apprendre

Investis du temps et de l’énergie pour développer tes connaissances en matière de finances personnelles. Lis des livres, suis des cours en ligne ou assiste à des ateliers pour renforcer ton éducation financière.

#3- Plannifie tes objectifs financiers

Crée un plan financier clair avec des objectifs spécifiques à court et à long terme. Détermine tes priorités financières, comme rembourser les dettes, épargner pour un achat important ou investir pour l’avenir.

#4- Contrôle tes dépenses

Tiens un budget et surveille tes dépenses. Identifie les domaines où tu peux réduire les dépenses superflues et priorise tes besoins essentiels. Limite les dépenses impulsives et encourage une consommation responsable.

#5- Évite les dettes inutiles

Évite les dettes non nécessaires et minimise les dettes à intérêt élevé. Si tu as des dettes existantes, établis un plan de remboursement stratégique pour t’en libérer le plus rapidement possible.

#6- Rentabilise ta passion

Ta passion doit résoudre un problème pour lequel les gens sont prêts à payer. Si tu as une passion ou une idée d’entreprise, explore la possibilité de devenir entrepreneur. Évalue les marchés potentiels, établis un plan d’affaires solide et lance-toi avec détermination.

#7- Le dialogue doit être au cœur de la stabilité financière que tu recherches

Dans tes relations, que ce soit en couple ou en famille, assure-toi d’avoir une communication ouverte et honnête sur les questions financières. Partage tes objectifs, discute des dépenses communes et collabore pour atteindre une stabilité financière ensemble.

#8- Priorise ton bien-être

N’oublie pas de prendre soin de toi et de trouver un équilibre entre le travail, la famille et les loisirs. Priorise ton bien-être mental et physique, car cela aura un impact positif sur ta capacité à gérer tes finances avec succès.

#9- Sois indépendante

Même si ton mari est Aliko Dangote, ait ta propre source de revenu personnel. Une femme doit avoir son propre argent… pas seulement celui donné par son mari, mais celui qu’elle gagne par elle-même. Une Smart Money Woman préfère vivre comme une princesse pour toujours que comme une reine pendant quelques années

#10-Un mentor, c’est important

Il y a des gens qui étudient les affaires, les investissements, les actions, la finance et la gestion des risques. Fais de telles personnes ton mentor ou professionnel. Assister aux meet-Up d’éducation financière et aux rencontres d’entrepreneurs facilite également les connexions.

Alors, si tu veux atteindre le plein potentiel d’une smart Money Woman, ne vis pas au-dessus de tes moyens ou de tes revenus… Évites de te perdre financièrement, aies des objectifs, maximises tes revenus, sois intelligente et responsable !

C: Badal Fohmoh


GirlBoss ou l’aventure de l’entrepreuneriat au féminin

“Girlboss” est l’histoire vraie de Sophia Amoruso qui a bâti, à 22 ans, un empire en vendant des fripes sur Internet. Disponible sur Netflix depuis longtemps, cette comédie délirante fidèlement inspirée de la vie de Sophia Amoruso est une success story provocatrice et drôle.

Je dédie ce film à toutes ces femmes entrepreneures qui ne lâchent rien et qui se battent chaque jour pour réussir. Avant de te partager mon ressenti, apprenons d’abord un peu plus sur le personnage principal et l’idée du film.

C: Youtube/Netflix

Girlboss ou l’histoire vraie de Sophia Amoruso

Girlboss, c’est l’histoire d’une reine de la « fast fashion »,fondatrice d’un empire qui se chiffre en centaines de millions de dollars. Mêlant sa vie amoureuse chaotique à ses premiers pas dans les affaires, ses doutes existentiels à l’édification de son empire, Girlboss aborde Sophia Amoruso telle une héroïne et raconte en filigrane l’émergence d’une époque obsédée par le vintage, la mise en scène de soi et les réseaux sociaux. Drôle, parfois touchante, cette comédie reste néanmoins à la superficie de son personnage, dont elle refuse d’explorer toutes les zones d’ombre. Businesswoman intraitable, pionnière de l’économie numérique et prêtresse de la mode chinée, Sophia Amoruso est pourtant une femme complexe.

Anticipant le goût très contemporain pour le vintage, Sophia Amoruso a fondé en 2006 son site de prêt-à-porter, Nasty Gal , devenu en dix ans l’un des poids lourds de la mode, avec près de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel et 350 employés. Hyperactive sur les réseaux sociaux, la jeune femme a étendu son empire en publiant un best-seller en 2014, dont elle a vendu les droits à Netflix pour cette série 100 % autobiographique. Produite par Charlize Theron, écrite par Kay Cannon (scénariste de 30 Rock) et interprétée par Britt Robert son, elle dresse le portrait, sur un ton provocateur, d’une jeune femme paumée, un peu marginale, dont je t’invite à suivre l’accession au pouvoir.

C: Pixabay

Le début, de cette série NETFLIX te paraîtra moins captivant mais c’est une véritable MasterClass en terme business, vente en ligne et une succes story qui te fera comprendre que tout est possible.

Les leçons à retenir

Les séries TV ne font pas que divertir, elles permettent aussi de découvrir les métiers et les secteurs dont elles traitent: l’hôpital, l’entreprise, la finance, l’armée… J’ai retenu de cette fiction inspirée d’une histoire vraie, 8 leçons qui t’aideront à augmenter tes ventes et construire une marque forte.

#1 – La passion surpasse tout

Trouver sa passion et transformer cela en entreprise peut être difficile, mais cela peut également être très gratifiant.

Il est essentiel de rester engagé, passionné et d’être prêt à travailler dur pour réussir.

#2 – Sois créatif

Il est important d’être créatif et de penser différemment de ses concurrents pour se démarquer sur le marché.

La créativité peut être plus importante que le budget lorsqu’il s’agit de créer des campagnes publicitaires efficaces.

#3 – Sois à l’affût des TIC

Les réseaux sociaux peuvent être un outil puissant pour la promotion de produits et l’engagement des clients.

#4 – Sois indulgent envers toi-meme

Les erreurs sont inévitables, mais il est important de les considérer comme des opportunités d’apprentissage et de croissance.

#5 – Connaitre son public est un atout

La connaissance approfondie de son public cible est essentielle pour concevoir une stratégie marketing efficace.

#6 – Les relations publiques sont importantes

Les relations publiques peuvent jouer un rôle clé dans la création de buzz et l’augmentation de la notoriété d’une marque.

#7 – Sois ouvert aux partenariats

Les partenariats stratégiques peuvent aider à atteindre de nouveaux publics et à créer des opportunités de croissance.

#8 – Sois fidèle à toi-même

Il est important de rester fidèle à ses valeurs et à sa vision, même lorsque les choses deviennent difficiles.

C’est donc ça l’incroyable aventure d’une decrocheuse scolaire devenue patronne d’un empire. Si tu as aimé ce contenu, n’hésites pas à le partager et laissez un commentaire en me disant laquelle des leçons t’inspire le plus.

C:Badal Fohmoh


Coopération Cameroun-France: Quand des lycéens s’y mêlent

Dans le cadre du projet Kurukan Fuga, le Conseil-Nsaf (Nouveau sommet Afrique France) a réuni ce matin à l’institut français du Cameroun, à Douala, des lycéens camerounais et français dans l’optique d’organiser des activités ludiques sur la coopération et le « construire ensemble ».

Le Nsaf (nouveau sommet Afrique France) est un conseil de suivi des recommandations du Nouveau Sommet Afrique France, il est né suite au sommet de 2021 à Montpellier, et il participe activement à la redéfinition des relations entre la France et le Cameroun par les échanges avec la société civile. Invitée donc par Hemes Nkwa, membre du conseil Nsaf, je suis arrivée à 8h 50 dans les locaux de l’institut français de Douala. Les lycéens et encadreurs installés, c’est avec beaucoup de plaisir que je les ai entretenu sur la place de l’éducation aux médias et à l’information #EMI (désinformation, vérification, réseaux sociaux, parentalité et de puberté numérique) notamment à l’école . Très réceptifs, les échanges étaient vraiment waouhhh ! Il était question de les occuper un peu en attendant le début du meet-up. Sinon, j’avoue que je ne pouvais pas parler d’autre chose que d’#EMI. Je suis quand-même présidente d’une association (Class Pro) qui milite pour cette cause. J’espère que tu comprend.

C: Caroline Mveng

Pour revenir au réel sujet du jour, tout a débuté par le mot de bienvenue de Monsieur Samuel Pasquier, directeur de l’IFC. Puis, Hemes Nkwa a fait un bref aperçu des objectifs, des points importants et des résultats attendus à la fin des échanges.

Caroline Mveng, brillante féministe engagée et présidente du projet civic tech Elles rayonnent ensemble, projet qui bénéficie d’ailleurs de la coopération Cameroun France à travers l’agence francaise de développement ; n’a pas hésité de partager avec les plus jeunes son parcours, ses expériences et surtout les amères réalités auxquelles elles y a fait face.

C: Badal Fohmoh

À propos du harcèlement, Philipe Josias, élève en classe de 2nde au Lycée De Bepanda dit:

Mes camarades me harcèlent parce que je suis toujours le premier de la classe. Quand je veux jouer avec eux, ils me rejettent en disant qu’un intello doit se concentrer sur ses cahiers. Ils m’ont déjà stigmatisé avec cette étiquette.

Philipe Josias, élève en classe de 2nde au Lycée de Bepanda

Une situation pourtant réaliste et à laquelle de nombreux enfants y font face.

A la suite de Caroline, Valérie Bararunyeretse, experte comptable, a marqué plus d’un avec cette phrase à laquelle nous nous identifions tous:

Ce n’est pas d’où tu viens qui détermine ton rêve… Même pas les moyens financiers. Alors, rassure-toi de laisser un impact partout où tu passes…

Valérie, experte comptable
C: Badal Fohmoh

Entre 10h 40 et 11h 40, les mini-ateliers groupés sur différentes thématiques axées sur la coopération telles que la science, la recherche, la technologie, la gouvernance, l’engagement citoyen, les questions de genre, de développement, le sport, la culture, l’art, l’environnement, l’entrepreneuriat et l’agriculture. Les élèves étaient motivés et de nouvelles idées ont émergé par le débat.

C: Badal Fohmoh

Cependant, de ce débat, il en est ressorti que:

  • Au sujet du sport, principalement le football et le basketball, le Cameroun et la France peuvent s’entraider quant à la construction des centres de formations répondant aux normes internationales. Ceci afin de faciliter à tout Africain ou Camerounais désirant évoluer dans ce secteur de pouvoir se former sur place au lieu d’aller s’installer en France ou partout ailleurs pour espérer un lendemain meilleur. Il en est de même pour la science, la recherche et la technologie où les meilleurs s’installent toujours ailleurs pour un meilleur cadre professionnel.
C: Badal Fohmoh
  • Entre appropriation et identité culturelle, ces enfants ont été fantastiques dans leurs échanges.
C: Badal Fohmoh

Ainsi s’achevait une journée de rencontre et d’échange fructueux après le casse-croûte, la remise des attestations de participation et la traditionnelle photo de famille.

C:Badal Fohmoh

C’etait un très bel atelier, j’y ai passé un très bon moment. D’ici là, portes-toi bien !

C: Badal Fohmoh


L’Afrique dans sa diversité culturelle

Ce soir, je tiens à te parler de l’Afrique, mon Afrique, et ensemble, je souhaite qu’on explore sa culture multiforme. Car elle abrite une multitude de cultures et d’héritages immensément riches et dynamiques. Cette fois-ci, j’axe mon billet davantage sur le cinéma, sport, etc.

Du patrimoine matériel et immatériel à la créativité, la riche diversité culturelle de l’Afrique et les professionnels talentueux de la culture sont de puissants catalyseurs pour la paix, le développement durable et les droits de l’homme sur le continent.

Bien que l’on évoque souvent dans le monde la culture africaine, je tiens à préciser qu’il est difficile de parler d’une culture africaine. Chaque pays — et même chaque région de chaque pays — a sa propre culture. C’est un peu comme si on parlait d’une culture européenne (certains points ne concerneraient qu’une minorité de la population) ou de la culture française, comme si Lillois, Parisiens et Marseillais avaient la même culture. Tu vois un peu ce que je veux dire ?

Cela fait un an et 17 jours que j’ai réussi le concours Mondoblog, ce qui m’a permis de nouer des liens avec de nombreux africains (notamment en Afrique de l’Ouest). Au cours des échanges avec ces derniers, j’ai pu apprendre certaines choses sur la culture africaine. Mon « apprentissage » a été complété par les articles de ces derniers, ainsi que leurs divers posts sur les réseaux sociaux.

Ce qui est présenté ici n’est pas forcément représentatif de l’Afrique en général. C’est un simple point de vue, des expressions récurrentes au cours des discussions ou des choses qui m’ont marquée. Car non, en Afrique tout le monde ne vit pas dans une case en plein cœur de la savane. Tout le monde n’est pas adepte du vaudou. Et oui, en Afrique, on a accès à Internet !

Le sport en Afrique

Sport et Afrique… (MDR) Quand j’étais enfant, les adultes parlaient tellement des Éthiopiens, de leur rapidité dans la course si bien que je m’imaginais les Éthiopiens en train de courir. Des courses longues : 5 000 m, 10 000 m, semi-marathon, marathon… Les Kenyans aussi, auxquels on rajoute le 3 000 m steeple. C’était dingue, l’enfance.

Puisqu’on parle de sport, le football occupe une place importante en Afrique. Quand on déambule dans les rues, il n’est pas rare de croiser un enfant, ballon au bras, qui rejoint ses amis pour jouer au football. Personnellement, je n’etais pas si fan de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), jusqu’à ce que je grandisse. Et que je penche vers les métiers de la communication et des médias, encore plus, que mon amour pour le football s’accroisse au point que je m’y spécialise. Chose plutôt amusante, en Afrique, les équipes ont des noms d’animaux. Ainsi, la Côte d’Ivoire (qui joue en orange par ailleurs) possède ses Éléphants, la RDC ses Léopards, le Burkina Faso ses Étalons, le Togo ses Éperviers, le Mali ses Aigles, et mon Cameroun natal ses Lions indomptables. Et ainsi de suite…

Pour rester dans le football, connaissez-vous André Onana ? Non ? Moi si, Onana est actuellement l’un des meilleurs gardiens du monde. Le camerounais est champion d’Italie avec Inter de Milan et finaliste de la Champions League. Il aurait abandonné l’équipe nationale des lions indomptables du Cameroun lors de la dernière Coupe du monde Qatar 2023 dans ce pays, un acte qui fait toujours couler beaucoup d’encre et de salive. Fait très peu évoqué dans certains médias étrangers, mais qui a eu son petit quart d’heure de gloire outre-méditerranée !

C: André Onana (avec le trophée de champion d’Italie)

Cinéma et télévision en Afrique

Cela fait deux ans que je m’intéresse un peu plus au FESPACO. Le FESPACO est le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. En effet, créé en 1969, il a lieu tous les deux ans à Ouagadougou (Burkina Faso). C’est le festival de cinéma africain. Et ici, il n’est pas question que de l’Afrique de l’Ouest, non non. On parle de toute l’Afrique.

Il est décevant, voire triste, que, excepté quelques aficionados, presque personne ne parle du FESPACO ailleurs qu’en Afrique. Presque personne ne connaît ce festival si ce ne sont les Africains.

Parfois, on voit surgir le mot Kala-Kala dans une discussion… Une référence cinématographique bien célèbre en Afrique, mais pas trop à l’étranger. Les Kala-Kala (ou Kalakala) sont issus du film le Crocodile du Botswanga. C’est une tribu rebelle, qui s’oppose au président, et qui a pour signe distinctif… de grandes oreilles, ce qui permet de les reconnaître de loin ! Il est amusant de constater que, parfois, ce film est considéré comme cliché sur l’Afrique. Car, oui, il a bel et bien créé une expression qui est reprise par les Africains !

De même, la Chacala va venir si vous continuez à raconter n’importe quoi ! Bouh ça fait froid dans le dos… La Chacala est le titre d’une série TV sur Novelas TV. Mais, plus important, la Chacala est un démon (qui apparaît dans la série) ! C’est pour ça que quand quelqu’un fait une chose absurde, on lui dit que la Chacala va venir s’il continue. Des exemples pareils, il y en a en milliers.

La culture africaine : incompréhensible

Pour certains étrangers n’ayant jamais mis les pieds en Afrique, les Africains ont tous le rythme dans la peau. Et souvent, ils se représentent la musique africaine avec ses percussions. Et pourtant, bien d’autres instruments existent. Prenons pour exemple le Valiha. Le Valiha est un instrument de musique à corde, une sorte de cithare en bambou que l’on rencontre à Madagascar. Dans la capitale, Antananarivo, la journée est souvent bercée par le son de cet instrument, qui est vendu dans toutes les rues.

À Abidjan (en Côte d’Ivoire), ce sont des mini-bus qui servent de transport en commun (un peu comme à Madagascar et dans d’autres pays). Là-bas, ils sont appelés gbaka et au Cameroun, Cargo. Ils doivent s’appeler autrement au travers de l’Afrique, non ?

Passons au bébélibé. Je vous vois déjà faire des yeux tout ébahis devant votre écran. En fait, le bébélibé correspond tout simplement au jeu de cache-cache au Togo. Tandis qu’au Bénin, c’est un peuple qu’on retrouve principalement au Nord-ouest du pays.

Enfin, on termine sur le concept d’heure africaine. Car en Afrique, une heure n’est pas pareille qu’en France ou en Angleterre. Si si, je t’assure… Si on donne un rendez-vous à 8h, très peu de personnes seront présentes avant 10h… C’est amusant mais pourtant vrai.

Comme l’a dit la directrice générale de l’UNESCO :

C’est précisément en raison de sa profonde singularité, de sa diversité et de sa richesse que le patrimoine africain est universel et qu’il requiert notre attention.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

D’autres idées de particularismes culturels en Afrique ? Je reviendrai sur les traditions orales très prochainement. En attendant, prends soin de toi !

Avec toute ma curiosité, Badal.

C: Badal Fohmoh


QueenMaker: la série masterclass

Disponible sur Netflix depuis quelques mois, la série coréenne QuennMaker ne cesse de conquérir les coeurs des ciné lovers. Cette série dramatique vient remettre au centre la polyvalence de la FEMME. Surtout en politique.

Si tu t’intéresse à la communication politique, aux relations publiques, à la communication d’entreprise, mais aussi à l’activisme, cette K-drama (série coréenne) te captivera. Je suis in love… tout ce que qui me passionne (médias, Communication stratégique, relation presse, engagement avec les parties prenantes, activisme combinée aux TICs…), est réuni en une seule série: QueenMaker.

Dans QueenMaker, tu constateras la notion d’#empowerment des jeunes et des femmes. Les riches magnats sont des femmes, les représentants des partis politiques sont des femmes, les sponsors des candidats sont des femmes, l’équipe de campagne est constituée de jeunes. Dans QueenMaker, tu verras comment on passe d’alliés à concurrents, et de concurrents à alliés.C’est aussi un réceptacle de toutes les manigances, manipulations de l’information, mise à nue des secrets… La politique n’a jamais été un jeu d’enfants, surtout pour la gente féminine. C’est un monde qui ne connaît ni pitié, ni genre.

C: Youtube/Netflix

L’intrigue de la série

La série met en vedette deux actrices: Kim Hee-ae (Secret) et Moon So-ri (prix de la meilleure actrice au Festival international du film de Venise pour sa performance dans Oasis). Après une crise de conscience, Hwang Do Hee, une experte en litiges, utilise ses compétences pour propulser la campagne municipale d’une avocate militante et faire tomber son ancien employeur.

Les leçons à retenir

Je suis absolument fascinée par les séries coréennes et QUEENMAKER a encore surpassé mes attentes. Cette série nous ouvre les yeux sur les réalités du monde politique, avec tout son lot de fausses promesses, la manipulation via les médias, la corruption et les abus de pouvoir qui y sont associés.

Mais c’est aussi une ode à la dignité et une leçon magistrale en matière de gestion de la réputation et de communication politique. Tout au long de la série, j’ai été transportée par un ascenseur émotionnel intense et une tension palpable.

J’ai retenu pour toi quelques leçons de vie que nous enseigne QUEENMAKER. Ces enseignements sont empreints d’émotions fortes et de sagesse éclairante pour t’aider à surmonter les obstacles et à atteindre tes objectifs avec intégrité et dignité.

#1- Ne crois pas tout ce que tu lis ou vois sur les réseaux sociaux

Ne prends pas tout ce que tu lis sur les réseaux sociaux pour argent comptant. Il y a souvent des personnes mal intentionnées qui cherchent à ternir ta réputation en répandant des fake news. Sois vigilant et cherche toujours à vérifier les sources avant de prendre une décision.

#2- Qui ne risque rien n’a rien

Pour réussir dans la vie, il faut parfois prendre des risques et oser affronter les grands de ce monde. Ne sous-estime pas ton potentiel et utilise toutes les armes à ta disposition pour atteindre tes objectifs. N’aies pas peur de sortir des sentiers battus pour obtenir des résultats.

#3- Sois responsable

N’oublies jamais que tes actions ont des conséquences non seulement pour toi, mais aussi pour ta famille et tes proches. Pèse bien le pour et le contre avant de ye lancer dans une bataille, et sois prêt à en assumer les conséquences.

#4- Aies les moyens de ta politique

Pour atteindre un objectif ambitieux, il est important d’avoir les ressources nécessaires pour mener à bien ton projet. Ne sous-estime pas l’importance de l’argent et cherche des moyens de financement pour mener à bien tes projets.

#5- La communication en période de crise est très importante

En cas de crise, il est important d’agir rapidement pour minimiser les dommages à ta réputation. Ne laisses pas la situation s’aggraver en n’agissant pas, et prends les mesures nécessaires pour résoudre le problème.

#6- Sois préventif

Anticipez les problèmes pour mieux les prévenir. Ne vous contentez pas de réagir en cas de crise, mais cherchez à identifier les risques potentiels à l’avance et prenez des mesures pour les éviter.

#7- La transparence est la clé d’une bonne gestion de la réputation

Sois honnête et ouvert quant à tes actions et tes décisions, et sois prêt à assumer les conséquences de vos actes.

#8- Privilégies compétence et expérience

Entoures-toi de personnes compétentes et expérimentées pour maximiser tes chances de succès. Cherches des conseils auprès de professionnels de la gestion de la réputation pour t’aider à gérer les situations difficiles.

J’espère t’avoir inciter à programmer une soirée Netflix.

Pte’ds soin de toi !

C: Badal Fohmoh


La transparence climatique au coeur d’un atelier

Sous le haut parrainage du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) et en partenariat avec le programme des nations unies pour l’environnement, la convention cadre des nations unies sur le changement climatique, le programme des nations unies pour le développement (PNUD) a organisé ce mardi matin à Douala, l’atelier technique du réseau francophone sur la transparence climatique.

La salle Tam-tam de l’hôtel Starland, de Douala Bonapriso servira du 23 au 26 mai, de lieu de théâtre d’un échange sur l’urgence climatique conformément à l’accord de Paris (2015).

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de Monsieur Aliou Dia, représentant résident du PNUD au Cameroun, de madame Fatima-Zahra Taibi, coordinatrice PNUE du centre du climat de Paris, de madame Mijako Nierenkorther, représentante du partenariat sur la transparence dans l’Accord de Paris et le représentant de Monsieur le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, monsieur Timothée Kagonbé.

C: Badal Fohmoh

Le but de l’atelier

Cet atelier vise principalement à renforcer la capacité des participant(e)s pour la mise en place des exigences du cadre de transparence climatique renforcé dans les pays en développement. Bien sûr en se focalisant sur le suivi de la notification du soutien requis et reçu, en leur fournissant une compréhension claire des éléments :

  • Les exigences en matière d’établissement de rapports dans le cadre du renforcement de la transparence de l’accord de Paris
  • les avantages de l’estimation, du suivi et de la notification du soutien nécessaire et reçu
  • Les défis et les priorités des pays en matière de transparence du soutien nécessaire et reçu
  • L’identification des besoins supplémentaires en matière de capacités afin de planifier stratégiquement les activités de renforcement des capacités dans le cadre de la préparation des rapports biennaux de la transparence

Cas d’ébauche : le Cameroun, pays hôte

Le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, représenté par Monsieur Timothée Kagonbé, n’a pas manqué de présenter la vision du Cameroun dans sa réponse inclusive aux impacts du changement climatique.

Son slogan se résume à :

Transformer la contrainte climatique en une opportunité de développement

Slogan de la vision du Cameroun

C’est donc une occasion pour réexaminer et renforcer la cohérence des différentes politiques publiques par rapport à l’objectif climat.

Cependant, il est question pour le Cameroun de concilier les impératifs de développement et la réduction des émissions de GES, à hauteur de 35% par rapport à un scénario de référence pour l’année cible (2030). Tout cela conditionné à 23% au soutien de la communauté internationale, sous forme de financement, d’actions de renforcement des capacités et de transfert de technologies, et 12% inconditionnel.

Toutefois, le coût total des investissements à réaliser pour atteindre les objectifs escomptés dans le cadre de cette CDN en 2030 s’élèvent à 57 640 millions de USD, soit 12 784 milliards de francs CFA. Le Cameroun compte mobiliser à cet effet les ressources financières, technologiques et humaines, publiques et privées aussi bien sur le plan domestique qu’au niveau international pour la mise en oeuvre de cette procédure.

Ainsi s’achevait la première journée des renforcement des capacités sur la transparence climatique. Des brèves sur le cadre de la transparence renforcée à la compréhension du financement du climat en passant par les exigences nouvelles en matière de rapports pour les BTR et les travaux dirigés. Plusieurs pays de l’Afrique y prennent part. Parmi lesquels le Tchad, la RCA, le Maroc… Le rendez-vous es pris pour demain, et ce, jusqu’au vendredi 26 mai 2023.

C: Badal Fohmoh