La transparence climatique au coeur d’un atelier

Article : La transparence climatique au coeur d’un atelier
Crédit:
24 mai 2023

La transparence climatique au coeur d’un atelier

Sous le haut parrainage du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) et en partenariat avec le programme des nations unies pour l’environnement, la convention cadre des nations unies sur le changement climatique, le programme des nations unies pour le développement (PNUD) a organisé ce mardi matin à Douala, l’atelier technique du réseau francophone sur la transparence climatique.

La salle Tam-tam de l’hôtel Starland, de Douala Bonapriso servira du 23 au 26 mai, de lieu de théâtre d’un échange sur l’urgence climatique conformément à l’accord de Paris (2015).

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de Monsieur Aliou Dia, représentant résident du PNUD au Cameroun, de madame Fatima-Zahra Taibi, coordinatrice PNUE du centre du climat de Paris, de madame Mijako Nierenkorther, représentante du partenariat sur la transparence dans l’Accord de Paris et le représentant de Monsieur le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, monsieur Timothée Kagonbé.

C: Badal Fohmoh

Le but de l’atelier

Cet atelier vise principalement à renforcer la capacité des participant(e)s pour la mise en place des exigences du cadre de transparence climatique renforcé dans les pays en développement. Bien sûr en se focalisant sur le suivi de la notification du soutien requis et reçu, en leur fournissant une compréhension claire des éléments :

  • Les exigences en matière d’établissement de rapports dans le cadre du renforcement de la transparence de l’accord de Paris
  • les avantages de l’estimation, du suivi et de la notification du soutien nécessaire et reçu
  • Les défis et les priorités des pays en matière de transparence du soutien nécessaire et reçu
  • L’identification des besoins supplémentaires en matière de capacités afin de planifier stratégiquement les activités de renforcement des capacités dans le cadre de la préparation des rapports biennaux de la transparence

Cas d’ébauche : le Cameroun, pays hôte

Le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, représenté par Monsieur Timothée Kagonbé, n’a pas manqué de présenter la vision du Cameroun dans sa réponse inclusive aux impacts du changement climatique.

Son slogan se résume à :

Transformer la contrainte climatique en une opportunité de développement

Slogan de la vision du Cameroun

C’est donc une occasion pour réexaminer et renforcer la cohérence des différentes politiques publiques par rapport à l’objectif climat.

Cependant, il est question pour le Cameroun de concilier les impératifs de développement et la réduction des émissions de GES, à hauteur de 35% par rapport à un scénario de référence pour l’année cible (2030). Tout cela conditionné à 23% au soutien de la communauté internationale, sous forme de financement, d’actions de renforcement des capacités et de transfert de technologies, et 12% inconditionnel.

Toutefois, le coût total des investissements à réaliser pour atteindre les objectifs escomptés dans le cadre de cette CDN en 2030 s’élèvent à 57 640 millions de USD, soit 12 784 milliards de francs CFA. Le Cameroun compte mobiliser à cet effet les ressources financières, technologiques et humaines, publiques et privées aussi bien sur le plan domestique qu’au niveau international pour la mise en oeuvre de cette procédure.

Ainsi s’achevait la première journée des renforcement des capacités sur la transparence climatique. Des brèves sur le cadre de la transparence renforcée à la compréhension du financement du climat en passant par les exigences nouvelles en matière de rapports pour les BTR et les travaux dirigés. Plusieurs pays de l’Afrique y prennent part. Parmi lesquels le Tchad, la RCA, le Maroc… Le rendez-vous es pris pour demain, et ce, jusqu’au vendredi 26 mai 2023.

C: Badal Fohmoh
Partagez

Commentaires