Badal Fohmoh

Mon top 10 des chaînes Youtube

Il faut bien être réaliste sur les grandes choses. La vie n’est pas un film, il faut avoir un plan, avoir l’ambition d’un artiste mais l’état d’esprit d’un ingénieur. Alors, soyons ingénieux !

L’ignorance est un choix à l’ère d’Internet. Besoin d’une réponse ? Recherche la sur Google. Tu ne sais pas comment faire quelque chose ? Vas sur YouTube. Youtube compte plus de 38 000 000 chaînes. Dans ce nouveau billet, je te propose10 chaînes qui t’apprendront plus de compétences qu’un diplôme en 4 ans :

#1- Trafic Mania

C’est une chaîne qui vous montre comment gagner de l’argent avec un blog, la création de contenu et le copywriting. Le lien est juste

C: Youtube

#2- TEDx

Une chaîne qui informe et éduque le public mondial de manière accessible. Que tu sois chef d’entreprise, artiste, ou chercheur, tu apprendras bien plus d’une compétence sur cette chaîne. Le lien ici

C: Youtube

#3- Pierre Ollier

Tu as une passion pour l’immobilier ? Eh bien, tu es à la bonne adresse. La chaîne Pierre Ollier est conçue pour aider les entrepreneurs et les investisseurs qui souhaitent se lancer dans l’immobilier. Regarde ici

C: Youtube

#4- Business Impact

C’est une chaîne qui aide les entrepreneurs à monter leur business. Le lien est juste

C: Youtube

#5- MarketingSphx

Propose des vidéos très complètes axées sur le e-commerce, et particulièrement sur le dropshipping. Regarde 👇🏿

C: Youtube

#6- Crash course

Propose gratuitement des vidéos éducatives de qualité. Les disciplines traitées vont de la chimie à l’histoire, en passant par la biologie, l’écologie, la psychologie. Le lien est juste là 👇🏿

C: Youtube

#7- HubSpot

HubSpot donne des tonnes d’informations sur les approches de la vente. Son lien d’accession est ici 👇🏿

C: Youtube

#8- Ahrefs

La chaîne YouTube d’Ahrefs est une encyclopédie de matériel SEO de grande valeur. Je te laisse découvrir ici 👇🏿

C: Youtube

#9- Roberto Blake

En tant qu’entrepreneur créatif, la chaîne de Blake est l’endroit idéal pour tout ce qui concerne le design graphique, la photographie, les médias sociaux, les vlogs etc. Regarde ici 👇🏿

C: Youtube

#10- Sunny Lenarduzzi

C’est une chaîne YouTube sur le marketing des médias sociaux et comment augmenter votre audience. Je laisse le lien juste là 👇🏿

C: Youtube

Merci d’avoir lu. Si tu as trouvé cet article intéressant, reviens le plus souvent pour en avoir d’autres encore plus précieux.

J’espere quil pourra changer quelque chose dans ton quotidien. On se revoit en fin de semaine pour un billet sur les 7 leçons à tirer du livre « l’art de la guerre » de Sun Tzu.

Prends soin de toi stp, et n’oublie de toujours vérifier une information avant de la partager 🙏🏿.

Badal

Ta blogueuse indomptable !


Coup de coeur: Top 5 des mes actrices africaines

Au fil des ans, l’industrie cinématographique africaine se développe et se positionne au même rang que l’industrie cinématographique indienne Bollywood ou encore Hollywood en Amérique. Comme partout ailleurs, le cinéma africain compte de magnifiques visages qui fascinent le monde. Bien que toutes les actrices soient belles et talentueuses, certaines ont charmé le monde par leur beauté naturelle et leur jeu d’acteur face à la caméra. C’est d’ailleurs le sujet principal de ce billet.

Voici mon top 5 des actrices actuelles qui font la fierté du continent:

#5 Connie Ferguson, la sud-africaine de la série « La reine »

L’actrice, productrice et scénariste arrive en 5e position de mon classement des meilleures actrices d’Afrique. C’est l’une des actrices les plus célèbres du continent. Avec plusieurs prix remportés, Connie Ferguson alias Harriet Khoza dans la série sud-africaine La reine.

C: Canal +

(actuellement en diffusion sur Canal + Pop de lundi à vendredi dès 19h 15) m’a énormément conquise grâce à son rôle. Un rôle qu’elle interprète d’ailleurs à la perfection. Mère de famille et brillante femme d’affaires, elle est obligée de faire l’impensable lorsque le secret de son mari est révélé… Son habileté dans ses gestes et son naturel à l’écran ne m’ont pas laissé indifférente. Bien que la série soit sortie 4 ans en arrière, sans mentir, elle est l’une de mes préférées ☺️.

C: Canal +

#4 Halima Gadji, la sénégalaise des séries « Maîtresse d’un homme marié » et « Le futur est à nous »

L’actrice a été révélée au grand public avec la série sénégalaise « Maitresse d’un homme marié » de la maison de production Marodi Tv. Elle y a interprété le rôle de Marième Dial. Elle signe son retour à l’écran dans une nouvelle production, un nouveau personnage. C’est grâce à Samantha Biffot (la productrice) et sans doute à son talent qu’elle se retrouve à l’affiche de la nouvelle série Canal + original Le futur est à nous (actuellement en diffusion de lundi à vendredi dès 18h 45) sur Canal + Pop. J’en ai déjà parlé dans cet article.

C: Canal +

Dans cette nouvelle série, Halima Gadji interprète le rôle de Aby Ndiaye Konan, une journaliste sénégalaise, partie à Abidjan (Côte d’Ivoire) avec son époux Henri Konan (l’Ivoirien Mahoula Kane), assassiné à leur arrivée et son fils Milel Konan.

C’est toujours un réel plaisir pour moi de regarder cette série pleine de suspens. J’aime surtout le côté réel de Aby dans ses mises en scène.

C: Canal +

#3 Nelly Belval, la gabonaise de la série « Eki »

Je l’ai découverte dans le thriller procédural EKI, la récente série gabonaise de Canal + original.

C: Canal +

Elle a crevé l’écran pour son tout premier rôle devant la caméra, captivé de milliers de téléspectateurs et vient d’obtenir sa première nomination aux prestigieux SOTIGUI Awards (évènement qui récompense les talents du 7e art sur toute l’étendue de l’Afrique et de la diaspora).
La gabonaise qui incarne Eki Nyonda a été nommée dans la catégorie « meilleure espoir dans une série africaine ».

C: Academie des SOTIGUI

Plein de suspens, le narratif d’Eki est celui de qui va essayer de démanteler un réseau de crime en haut lieu porté par une secte dont fait partie son père. Par ailleurs, celle-ci est partagée entre l’amour de deux hommes. Immersion dans les traditions et le spirituel, c’est le revers des cols blancs qui se fait montrer…

C: Canal +

Il faut dire que Nelly Belval n’est pas une novice dans l’audiovisuel car elle était déjà une productrice de renom à l’origine de plusieurs émissions et projets audiovisuels. Je suis quasiment certaine que tu aimeras la ballade de la saison 1, même si elle s’achève en nous laissant sur notre faim. Vivement une saison 2 !

#2 Rita Hora, la sénégalaise des séries « Emprise » et « Impact »

Marodi sait où chercher les jolies filles de Dakar. Oui parce qu’il ne cesse de nous surprendre avec ses castings. C’est le cas des séries « Emprise et Impact » qui, comme nous l’avons tous remarqué, regroupe de très jolies filles qui donnent envie de suivre la série. Rita Hora alias Ouly dans Emprise et Faty dans Impact en fait partie.

C: A +

Elle y interprète les rôles de la fille à maman et de la mbaraneuse insouciante. C’est ma préférée dans ces belles séries. Elle a su mettre en avant comme le nom de la série l »indique, de « l’impact » dans tout ce qu’elle touche et même dans la vie de ses proches. Entre justice, vengeance, mensonge, recherche du pouvoir, amour et déception, Faty/Ouly fait bien partie intégrante des pièces maitresses de ces séries. Vivement les saisons 3 !

C: A+

#1 Thérèse Ngono, La camerounaise du film « L’accord »

C’est mon coup de cœur 🥰.

C: Inception Arts & Com

Oui, dans “L’ACCORD” de Frank Thierry Lea Malle elle ne pourra pas vous échapper, vous laisser indifférent, vous faire douter de sa place dans ce casting intelligent. J’en ai déjà parlé ici. Thérèse Ngono, l’actrice est au sommet de son art, au sommet de son savoir-faire. Presque passée aux oubliettes, effacée par une vague d’actrices qui savent se “vendre” et se mettre en valeur à coups de shooting photos où elles n’ont jamais deux jours de suite la même tête, Thérèse Ngono rappelle une chose : une actrice, c’est d’abord le jeu. Et elle JOUE !

C: L’accord

Vraie de bout en bout. Authentique de la première à la dernière réplique. Thérèse n’a pas besoin de larmes pour nous toucher. Sa présence suffit. Et à chaque fois qu’elle n’est plus à l’écran, on attend avec impatience sa prochaine séquence. Je lui dis avec émotion MERCI infini. J’avais déjà assez entendu parlé d’elle mais là, j’ai vu et je confirme. Le Cameroun a de grandes actrices, il a Thérèse Ngono. Elle est d’ailleurs nommée au LFC Awards (cérémonie qui récompense les acteurs du 7e art en Afrique centrale et la diaspora) dans la catégorie « Meilleure actrice dans un 1er rôle ».

C: LFC Awards / Landry Toukam Films

En fin de compte, il faut reconnaître que le chemin du cinéma africain devient moins long face à de telles performances. J’ose croire que tu as aimé.

Que dirais-tu d’une version masculine de ce billet ? Mais avant d’en arriver là, j’aimerais aussi que tu me dises en commentaire quelles sont tes actrices africaines préférées.

On se revoit au top ✌🏿. N’oublie pas de prendre soin de toi !

Badal

Ta blogueuse indomptable !


Jour 2 Élite One : La Gazelle s’impose aux Astres

Oui, le championnat camerounais a repris depuis le week-end dernier. Pardonne mon absence, la santé a eu raison de moi. Je suis de retour et prête à continuer notre magnifique aventure. Comme les autres fois et celles à venir, j’étais au stade cet après-midi. Une belle rencontre était au programme. Je t’en donne les détails dans les prochaines lignes…

Au terme d’un match plein, GAZELLE FA DE GAROUA fait tomber les ASTRES DE DOUALA (3-1) en match avancé de la deuxième journée de la MTN Élite One. Un résultat plutôt logique à l’issue d’un match dominé de bout en bout par le club du Nord.

C’est devant un public venu nombreux que le duel du jour a démarré au stade annexe omnisport de Bepanda-douala. Malgré les caprices du temps, la pluie qui s’est abattue sur la ville n’a empêché ni hommes et femmes de médias, ni le public à répondre massivement présent. Tu peux vérifier ici

Un cran au-dessus des ASTRES, dès le début de la rencontre, c’est sans surprise, que GAZELLE inscrit le premier but à la 24ème minute, par Alexis Yougouda.

Mais, c’était un peu contre le coup de jeu. Car les Brésiliens de Bepanda venaient de prendre le match à leur compte, sans jamais, hélas, trouver le chemin des buts. Il faut avouer que c’était très tôt pour deviner le score final du match.

Néanmoins, il a fallu attendre environ 8 minutes de plus pour que les ASTRES réduisent enfin le score: lancé dans la profondeur par ALEXANDRE FILS BENGA, JEAN SIMPLICE MBANG ne se fait pas prier pour mettre le ballon au fond du filet.

Égalisation du score, désormais le rêve de partager les trois points est permis: RODRIGUE TCHATCHOUA entré en cours de jeu, se charge du job, en coupant la trajectoire d’un ballon servi sur sa tête, à la manière d’un caviar.

ASTRE 1- 1 GAZELLE: aussi surprenant qu’inattendu, le score en reste là, jusqu’à la fin de la première partie.

15 minutes plus tard, la GAZELLE nouvellement entrée en Élite One réalise qu’elle peut toujours se défaire des attaquants et défenseurs adverses pour se frayer un chemin.

C’est ainsi que ALEXIS YOUGOUDA inscrit son premier doublé de la saison (à la 49ème minute) sur un CSC de ABOUBAKAR. Revis ce moment ici 👉🏿

Credit: CFOOT CAMEROUN

La température monte, les supporters sont en joie, et le stade en émoi. NARCISSE NLEND et ses coéquipiers ne s’avouent pas vaincus. Les poulains se bousculent mais en vain, la GAZELLE ne laisse aucun rebond. Sa défense est ferme.

C’est d’ailleurs dans cette très belle ambiance que surviennent les rebondissements. ISSA MOUSTAPHA inscrit d’un coup de tête le 3e but (65ème minute).

Moustapha celebrant son but. C: Lenoir Records

Plus de mal que de peur, le score reste inchangé jusqu’au coup de sifflet final: ASTRE 1-3 GAZELLE

L’air contrarié, la mine serrée, les Brésiliens de Bepanda rejoignent les vestiaires en se tirant les cheveux.

Ainsi s’achevait un match, et une journée à rebondissement; qui annoncent d’ores et déjà, les couleurs d’une saison étincelante avec de fortes sensations.

On se revoit très très bientôt ! Mais en attendant, prends soin de toi stp 🙏🏿!

Badal

Ta blogueuse indomptable !


Vanessa Ambassa dans la peau de Flora Mebwoua : son 1er rôle au cinéma.

« Alors donne-moi l’accord, du corps à corps. Pas besoin d’être timide, c’est que du sport. » démarre Dadju avant que Burna Boy n’entre, plus tard, en scène. Donner son accord, son consentement, Flora (superbement interprétée par Vanessa Ambassa), elle, ne l’a pas donné : elle a été droguée puis violée. L’attaque qu’elle a subie marque le début d’une enquête filmée du point d’arrivée vers le point de départ dans L’accord. Long-métrage poignant et efficace réalisé par le Camerounais Frank Thierry Lea Malle.


Outre l’histoire et le scénario de l’accord qui sont assez représentatifs de la société actuelle, l’accord portraie de jeunes camerounais pris dans une sordide affaire de violence sexuelle. Si le film a été très apprécié du public et des cinéastes, c’est en partie grâce au magnifique jeu des acteurs ayant passé le casting.

L’affiche officielle du film L’accord. C: Inception Arts & Com

Dans cet article, je m’intéresse particulièrement à la performance de Flora Mebwoua, de son vrai nom Vanessa Ambassa. Et plus particulièrement, de son premier rôle au cinéma.

C’est dans les comédies de son partenaire de scène Mr Chantal que Vanessa se révèle au public. Avant de gravir un échelon en donnant la réplique à Anthony Ndeuch dans le film « l’accord ».

Déjà très appréciée dans les webs comédies par sa façon d’incarner la petite amie de Mr Chantal, nombreux ont vu du potentiel en Vanessa Ambassa pour devenir une véritable actrice de cinéma. Et c’est cette opportunité que Frank Thierry Lea Malle lui a offerte car à regarder sa performance dans le film l’accord, on est conquis.

Vanessa Ambassa, c: L’accord

Elle a conquis les cinéphiles avec plusieurs scènes parmi lesquelles la scène du viol, celle d’après, où elle pleure après s’être rendu compte de la situation, et celle du départ pour l’anniversaire. C’est triste. De l’expression de son visage jusqu’au ton de sa voix (un peu tremblant) tout y était.

C: L’accord

Pour une première, elle a réussi ce que beaucoup d’anciens dans le métier n’arrivent pas à faire : se mettre dans la peau de son personnage. À l’écran on ne voyait plus Vanessa mais plutôt une orpheline qui vient de perdre son dernier proche.

C: L’accord

Avec du travail et de l’expérience Vanessa pourra très vite s’asseoir à la table des plus grands acteurs du cinéma camerounais. Mais en attendant que cela n’arrive, cherchez à regarder ce film.

On se reparle très bientôt pour les 5 axes importants à ne pas négliger sur ce film.

D’ici là, prends soin de toi !

Badal

Ta blogueuse indompable


Mboti Week : pour une tolérance face aux différences.

Hommes et femmes de médias se sont massivement mobilisés à l’occasion du point de presse du Mboti Week 2022. L’évènement s’est tenu aux environs de 10h à l’Institut français du Cameroun (antenne de Douala). Pour cette troisième édition, mode et patrimoine constituent le thème de cette année. Il se tiendra du 19 au 25 septembre prochain dans les villes de Douala et de Yaoundé.

Rappelons que le casting des mannequins s’est tenu ce lundi, 12 septembre au carré des artistes à Bonapriso. Plus d’une vingtaine de mannequins ont été retenus. Le jury était constitué de personnes avisées dans le domaine. Ordy Bitschong, mannequin et responsable communication de cet évènement donne plus d’informations sur le jury ici.

Ordy Bitschong, mannequin et responsable communication du projet. C: Lenoir Records
Salle comble au carré des artistes pour le casting du Mboti Week. C: Lenoir Records
Les mannequins attendant le verdict du jury. C: Lenoir Records
Un mannequin candidat. C: Lenoir Records

Tu te demandes certainement c’est quoi le Mboti Week ? Sois sans crainte tu le sauras tout de suite 😄.

Qu’est-ce que le Mboti Week ?

C’est simplement une plateforme d’expression de la mode artistique et de ses métiers connexes. L’idée c’est de donner la possibilité aux créateurs afin qu’ils puissent présenter leurs créativités et exprimer leurs originalités. C’est surtout le rêve d’un jeune camerounais au nom de Fredy Manyongo : (Top model international, Mannequin international de man Awards en 2019 au Nigeria, lauréat du concours Castel jeunes créateurs 2019 et directeur artistique de plusieurs autres évènements camerounais). Également promoteur de FM Touch, Fredy se permet de rêver aussi grand que sa taille de mannequin, sinon, au-delà de cette dernière. Il ambitionne de faire du Mboti Week au Cameroun ce qu’est la Fashion Week pour Paris, mais avec une touche puisée à nos sources locales.

Fredy Manyongo, promoteur du Mboti Week. C: Fredy Mayongo

Ainsi, l’édition 2022 du Mboti Week se déploiera sur 5 sites à savoir : l’Institut Français du Cameroun, l’espace Doual’Art, la Galerie Annie Kadji, le Carré des artistes et l’hôtel Akwa Palace.

L’innovation au coeur du Mboti Week 2022

En plus de se mouvoir dans plusieurs espaces culturels, le Mboti Week de cette année a mis sur pied un programme très alléchant. Entre le talk, les ateliers de maquillage, de photographie, les présentations ,le Master class et la fashion party, les participants auront de quoi sortir très outillés après leurs expériences. L’innovation majeure de cette année est la street fashion: l’art en pleine rue. Celles choisies découvriront donc le professionnalisme à travers des défilés en plein air.

Au-delà de favoriser la découverte des talents locaux et internationaux, d’aider leur essor, de les mettre en réseau et de promouvoir les métiers connexes de cet art, Mboti Week a surtout à cœur d’inciter à la consommation du « made in Cameroun » tout en mettant sur pied un annuaire des acteurs de la mode camerounais.

Au final, le Mboti Week se positionne comme un acteur majeur de la promotion et du développement de l’entrepreneuriat mode locale. La démarche de Fredy Manyongo mérite qu’on s’y intéresse davantage surtout en ce moment où les métiers connexes de la mode semblent oubliés.

L’affiche officielle de l’évènement. C: Mboti Week

J’ai passé un très bon moment ce matin et comme tu le sais pertinemment déjà, la mode ne se démode pas. Je compte bien y aller pour en apprendre encore plus.

On se revoit bientôt pour le lancement officiel.

Badal
Ta blogueuse indomptable


« Le futur est à nous » la série: 3 raisons de s’y intéresser

La nouvelle série Le futur est à nous a débarqué sur Canal+ Pop depuis ce lundi, 5 septembre 2022. C’est la toute première série quotidienne du label Canal+ original. En quoi cela te concerne t’il ? Je suis certaine que tu te poses cette question. Eh baaa, je t’en donne 3 raisons.

1- C’est une série pleinement panafricaine

Avec un casting qui surpasse les frontières et une histoire pleinement africaine, dans laquelle se retrouvent aisément les abonnés de Canal +. La série suit les péripéties de plusieurs familles de la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire à travers 15 personnages et différentes générations. Cette série a été créée par Olivier Szulzynger .

2- La qualité du casting

Les acteurs viennent eux, d’une dizaine de pays dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon, le Cameroun, la République Démocratique du Congo. A l’affiche de la série, on retrouve des noms ronflants du cinéma africain à l’instar de l’actrice sénégalaise Halima Gadji, revelée grâce à la série Maitresse d’un homme marié, l’ivoirien Mahoula Kane (Les trois lascars, Invisibles, Cacao), d’Ali Cissé ou encore du gabonais Serge Abessolo (EkiCacaoLes couilles de l’éléphant). Il parle d’ailleurs de son rôle dans la série ici.

Credit: Canal + Pop

3- Une série de réalisateurs confirmés

Première série quotidienne Canal + original pour l’Afrique, la série est réalisée par six réalisateurs africains confirmés, à l’instar de la gabonaise Samantha Biffot à qui on doit la série Mami wata. Accompagnée de ses confrères d’autres pays comme Françoise Ellong, Franck Viehi, Olivier Koné, Boris Oué et Andy Melo. Le programme est donc diffusé de lundi à vendredi, à partir de 18h 45 minutes. A la différence des précédentes séries (Mami Wata et Eki) aux formats très américains, le futur est à nous emprunte, en matière de format aux novelas, une soixantaine d’épisodes de 26 minutes environ pour chaque épisode.

Le futur est à nous est une grande fierté pour Canal + ! Réunir autant de scénaristes, réalisateurs, acteurs et techniciens qui sont le « futur » du paysage audiovisuel africain nous conforte dans notre vision d’une Afrique créative, innovante et appelée à jouer un rôle de premier plan dans l’audiovisuel mondial.Je tiens à remercier chaleureusement tous les talents réunis par cette série pour le magnifique travail accompli et pour tout ce qu’ils vont faire vivre à nos téléspectateurs ! Car j’en suis sûr, on n’a pas fini de parler du FUTUR EST À NOUS ! 

Fabrice Faux, directeur des chaînes et contenus De canal + international

Aucun doute donc que les soixante épisodes du programme tiendront certainement en haleine, les téléspectateurs et abonnés des chaînes Canal +. La série, labellisée par ses producteurs ”1er feuilleton quotidien d’Afrique francophone” a réuni pas moins de 150 techniciens de la préproduction à la postproduction.

Mon coup de coeur

Eh oui, je suis tellement ravie de savoir qu’au sein de cette aventure, deux cinéastes camerounais ont pu y exprimer leurs compétences. Il s’agit de Paul Stevek en tant que co-scénariste de ce feuilleton.
Et de la réalisatrice Françoise Ellong – Gomez qui, en tant que 6e réalisatrice a dirigé toute cette équipe de professionnels. On appréciera davantage son travail méticuleux sur les épisodes 51 à 60.

Mais en attendant ces derniers, regardes tu déjà la série ? Le titre t’interpelle t’il ? Discutons en en commentaire.

Badal

Ta blogueuse indomptable !


Et si plannifier passait par la sensibilisation ?

Dans un contexte marqué par un fort taux de mortalité infantile et néonatale, les nations unies envisagent une amélioration du système de santé camerounais. Pour y parvenir, plusieurs mesures ont été mises en place et d’autres sont prévues. C’est tout le sens de la cérémonie de remise officielle de ces équipements à 30 districts de santé tenue le 12 août 2022 à Yaoundé, à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse.

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et Fonds des Nations unies pour l’enfance, (Unicef) ont engagé des actions allant dans ce sens dans les régions du Nord, de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et de l’Est. Ceci, dans le cadre du projet de « soutien aux femmes réfugiées et aux enfants malnutris de la république centrafricaine, du Nigeria et du Cameroun » dont le but est d’améliorer la santé physique et nutritionnelle des réfugiés, des personnes déplacées internes et des populations locales, en particulier des jeunes femmes souffrant de mal-nutrition, les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

Des dons à hauteur de milliard

11 Centres multifonctionnels de promotion des Jeunes des régions sus-évoquées, ont ainsi reçu de l’UNFPA un don en équipements d’animation et de sensibilisation sur la santé reproductive d’un montant global de 1 066 794 599 FCFA. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de l’offre de la planification familiale aux adolescents. En détail, il s’agit des téléviseurs, vidéoprojecteurs, groupe électrogène, ordinateurs, dispositif de connexion internet, pénis, vagins et utérus artificiels, entre autres.

Noemi Dalmonté, représentante de l’UNFPA au Cameroun a fait savoir que les Nations unies, à travers cette démarche, envisagent de lever les préjugés et la discrimination qui sont un frein à une « collaboration essentielle », afin d’améliorer la santé reproductive dans ces parties du pays. « La solidarité et la collaboration sont d’autant plus cruciales aujourd’hui, que notre monde doit faire face à un ensemble de problèmes qui menacent l’avenir collectif : le Covid-19, les changements climatiques, des conflits, la pauvreté, les inégalités et les discriminations. Tout le monde doit se mobiliser pour atteindre les objectifs de développement durable pour un avenir plus pacifique auquel nous aspirons tous », a-t-elle déclaré.

Ce fut une belle occasion d’échange et de plaidoyer qui, on espère, perdurera.

La santé de reproductkon nous concerne tous, alors, informe toi !

Badal


Le festival Nguon, aussi populaire qu’incontournable !

Appelle-moi Badal Fohmoh, troisième du nom, originaire de la famille Kontchipa. Je suis une fille et pas un garçon. Je suis née à l’hôpital Laquintinie de Douala mais sur mon acte de naissance, il est écrit noir sur blanc que j’ai vu le jour à la maternité de Fotouni. C’est une petite localité située à 12 kilomètres de l’arrondissement de Bandja, dans le Haut-nkam. Là-bas, je suis chez moi et les villageois m’appellent princesse. Oui, je suis une princesse du royaume Fotouni. Tu l’as probablement deviné, je suis originaire de l’Ouest Cameroun et dans cette partie du pays, la tradition, les us et coutumes se perpétuent de génération en génération. Je vais te parler de l’une d’entre elles, aussi populaire qu’incontournable : le festival Nguon du peuple Bamoun, dans le Noun.

Le Nguon, kézako ?

Le Nguon est une fête traditionnelle biannuelle prenant place les années paires qui se déroule généralement la première quinzaine de décembre. Les festivités durent une semaine mais les cérémonies importantes se déroulent du vendredi après-midi au dimanche midi.

C’est un évènement permanent chez les Bamoun depuis la fondation de leur Royaume en 1384. L’Histoire rapporte que la fête du Nguon a souffert d’un passage à vide au XXème siècle. En effet les autorités coloniales françaises ont interdit sa célébration à partir de 1924, sous le règne du célèbre roi NJOYA, 17ème souverain du Peuple Bamoun.

Sous embargo depuis lors et menacé de disparition, le Nguon a refait surface deux décennies plus tard sous le règne du roi Seidou NJIMOLUH qui en a convoqué les assises à quatre reprises :

– en 1958, à la faveur de l’inauguration de la grande mosquée de Foumban ;

– en 1963 pour fêter ses 30 ans de trône ;

– en 1976 pour accompagner les premières Journées Culturelles et Économiques du Peuple Bamoun ;

– en 1985 pour marquer le cinquantenaire de son règne et le centenaire de la naissance du roi NJOYA célébrés simultanément avec l’inauguration du Palais Royal de Foumban.

Un an après son accession au trône le 10 Août 1992, le roi MBOMBO NJOYA a organisé les assises du Nguon pour la première fois du 27 Juillet au 10 Août 1993. Cet événement inédit a rythmé le premier anniversaire de son règne et consacré le retour en grâce de l’assemblée traditionnelle et culturelle du Peuple Bamoun.

L’année suivante, en 1994, la réapparition du Nguon s’est confirmée. L’événement est organisé du 16 au 18 décembre et placé sous le signe des 600 ans d’histoire du Royaume Bamoun. A cette occasion Sa Majesté Ibrahim MBOMBO NJOYA décide avec son peuple que la fête du Nguon qui a repris droit de cité se célébrera désormais tous les deux ans. Une périodicité jusque-là respectée à travers des rendez-vous qui ont gagné en ampleur d’une édition à l’autre. En 2010 s’est déroulé le 543ème festival du Nguon.

L’apogée des célébrations

Le vendredi soir : Au début de la célébration, toutes les lumières (intérieures et extérieures) du palais du roi Bamoun sont éteintes. Dans l’obscurité totale, les possesseurs du Nguon (une société secrète) font leur entrée dans la cour du palais en jouant de leurs tambours à friction qui produisent un son fort et particulier. Une sensation mystique envahit l’espace au moment de leur entrée dans le palais. Les lumières ne sont allumées qu’après l’entrée du dernier possesseur du Nguon dans la salle.

A minuit, le roi rend visite aux possesseurs du Nguon. Ils l’entretiennent des griefs du peuple Bamoun dont l’annonce publique sera faite le lendemain matin. Après le briefing, ils passent la nuit au palais en jouant de leurs instruments et en dansant.

Le samedi : Le matin, les possesseurs du Nguon commencent par faire le tour du palais. Ils visitent les résidences des reines demandant l’aumône. Ils se rendent ensuite dans la cour principale du palais pour participer à la cérémonie du Sha’pam. Pendant ce rite, les Fons Nguon (chefs du Nguon) apportent chacun au roi un sac qui contient des mélanges d’écorces aux pouvoirs mystiques. A tour de rôle, le roi retire du sac de chaque chef ses mélanges et les met dans son propre sac. Pour l’aider à gouverner comme il se doit le royaume.

Lorsque le Sha’pam est terminé, le roi sort du palais avec tous les insignes et attributs royaux. Il se rend à pied à la cour du Nja où il est face au peuple. A ce moment précis, le roi et tous les habitants du royaume sont des citoyens avec des droits démocratiques égaux, et pour cette raison, le roi est debout et dépourvu de son trône. Alors, deux membres de la société secrète Mut-ngu dénommés Pa-nda mut-ngu (porteurs des lances de la justice, couverts de la tête jusqu’aux chevilles avec un tissu léger) plantent leurs lances (dénommées Ku-mut-ngu) autour du roi, donnant symboliquement l’assurance que le roi sera jugé avec équité.

Le peuple, qui a patiemment attendu depuis deux ans, égrène avec empressement ses griefs et formule toute critique qu’il juge nécessaire à l’encontre du roi, de son entourage et sur sa manière de gouverner le royaume. Le roi doit donner des réponses directes à leurs critiques et faire des promesses de solution à leurs problèmes. C’est seulement lorsque le peuple aura manifesté sa satisfaction par rapport aux réponses du roi, que les possesseurs du Nguon l’autorisent à se réinstaller sur le trône. Un mouton est sacrifié dans le but de rendre un fervent hommage aux ancêtres. Cet acte marque la fin des cérémonies rituelles de la journée. En début d’après-midi, le roi visite les stands d’exposition des artistes, des artisans, des planteurs, des communautés Bamoums de l’hexagone, etc. La soirée se poursuit avec plusieurs activités festives.

Dimanche : Vers 4h00 du matin, le tambour nkindi (tambour de 3,55m de long ; 1,17m de hauteur ; 1,3m de diamètre) résonne pour annoncer au peuple Bamoun qu’il est temps de se rendre à la cour du Nja. Le peuple et l’armée royale revêtent immédiatement leur tenue de guerre et se dirigent vers la cour du Nja pour attendre le roi. Cette coutume est connue sous le nom de Fit nkindi.

Vers 5h00 du matin, le roi et son entourage se rendent à la cour du Nja pour retrouver les guerriers. Le roi et sa suite escortent les guerriers jusqu’aux limites de la ville de Foumban, envoyant ainsi symboliquement les guerriers au champ de bataille. Cette cérémonie, dénommée Sho’melue, est exécutée en mémoire du grand guerrier Bamoun, le roi Mbouombouo, 11ème roi de la dynastie Bamoun.

Environ trois heures après, le roi, son entourage et les guerriers retournent à la cour du Nja en exécutant des chants de victoire, avec en main des lances au bout desquelles sont enlacées des branches de la plante Nkunku, qui est le symbole de la paix dans la culture Bamoun. Le Nkunku enlacé sur le fer de lance représente symboliquement les têtes de tous les ennemis vaincus. Dans la cour du Nja, le roi et le reste de la population vivent une simulation des faits de guerre victorieux. Les guerriers exécutent la danse de victoire dénommée Ngu, qui clôture les manifestations du Nguon.

Comment y participer ?

Pour y participer, il suffit d’obtenir une invitation (gratuite) auprès du comité d’organisation du Nguon. Elle vous permettra d’accéder aux tribunes érigées dans la cour du Nja en vous permettant de bien observer les cérémonies rituelles. Attention aux arnaques assez fréquentes à cette période car certains essayent de monnayer de fausses invitations. Sans invitation ou laisser passer, il est impossible d’accéder à la cour du Nja, donc d’assister aux cérémonies.

Pour l’hébergement, quelques hôtels existent dans la région mais il est conseillé de réserver assez tôt pour obtenir les quelques places disponibles. L’autre solution consiste à vivre chez l’habitant en fonction des connaissances que vous pouvez avoir. La deuxième solution est beaucoup plus intéressante car elle permet de vivre véritablement les festivités.

A signaler que malgré la foule, assez nombreuse, le peuple Bamoun fait preuve d’une très grande hospitalité à l’occasion du Nguon. C’est la matinée du dimanche qui reste la plus haute en couleurs avec la marche des guerriers. A cette occasion, il vaut mieux éviter de rentrer dans la foule avec des jeunes enfants car les mouvements de foules sont souvent imprévisibles compte tenu de la ferveur de la population qui veut absolument voir et toucher le Sultan lors de la marche. Le trajet aller retour du palais à la porte de la ville fait environ 5 km, réalisé en 3 heures.

Le festival Nguon est une fête incontournable à laquelle il faut absolument participer pour mieux comprendre la culture Bamoun, et il est largement ouvert aux invités. L’émergence du COVID-19 a empêché la célébration de ce festival en 2020 qui, on espère, pourra se faire en cette année 2022.

J’espere te conter très bientôt mon séjour durant cette période. En attendant, que sais-tu du peuple Bamoun ?

Bien à toi !

Badal


Ma première fois à Kribi…

KRIBI, cette ville camerounaise très populaire grâce à ses plages et ses sites touristiques. Tout jeune aimerait y aller, et comme tout camerounaise de mon âge, j’ai été très heureuse à l’annonce de mon séjour dans cette partie du pays. Mais alors, c’était sans me douter du fait qu’en dehors du beau et du bling bling, on peut être à KRIBI et ne pas aller à la plage car le travail ne nous le permet pas. En effet, je devais me rendre à KRIBI, ville balnéaire située dans le département de l’océan, région du Sud-Cameroun; pour 3 jours intenses de travail pour la mise sur pied du réseau des acteurs du digital en faveur de la vaccination contre le COVID-19.

En ma qualité de secrétaire générale adjointe de l’association des blogueurs du Cameroun (ABC), j’ai été choisie par le président Dania EBONGUE ainsi que 6 autres membres à savoir: Carole LEUWE, Caroline MVENG, Djeny NGANDO, DR Hemes NKWA, Olive ATANGANA et Médard MBASSI pour non seulement représenter l’association, mais aussi participer à ce grand moment d’échange et de partage d’idées afin de favoriser l’inclusion plus active des populations pendant les campagnes de santé.

Avant mon départ

Ne connaissant personne à KRIBI, je me suis rapprochée de Carole LEUWE afin que nous fassions chemin ensemble. Proposition qu’elle n’a pas hésité à accepter. Nous devrions nous y rendre vendredi soir. Ce jour-là, elle m’a fait savoir que Caroline MVENG se joindra à nous. Nous sommes donc 3 à quitter Douala pour KRIBI la belle. Rendues à l’agence Transcam à 16h, notre souhait commun de s’enregistrer au départ de 17h a été brisé par la foule que nous avions trouvé sur place. Ce sont les vacances, situation un peu normale dans les gares et agences. Compte fait, Carole a proposé de se rendre à une autre agence située à un peu plus de 10 Km de la précédente. Mais avant, nous avons fait un petit détours à la nouvelle boulangerie du coin qui a ouvert il y a peu, histoire de visiter quoi…

Coin charterie à la boulangerie visitée. C: Badal Fohmoh

Carole et Caroline ont trouvé leurs comptes sur des gâteaux madeleines tandis que moi, je ne nourrissais qu’une seule envie: celle de manger des crêpes. Taxi, 3 places pour MEN TRAVEL Bonamoussadi.

Une photo du ticket de voyage. C: Badal Fohmoh

En chemin pour la nouvelle agence, nous avions abordé ma non présence au Maroc pour couvrir la coupe d’Afrique des Nations (CAN) Féminine TotalEnergies 2022. Nous sommes principalement revenues sur l’abandon de l’État quant à la prise en charge des médias accrédités pour la circonstance. Après tout, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous… Une fois que nous avions acheté nos tickets d’embarquements, je me suis rendue de l’autre côté de la route pour acheter quelques crêpes chez crêperie KIRIKOU. Il est exactement 17h passées de 45 minutes. Le départ est prévu pour 19h, plus qu’une heure quelques minutes…

Une image de ma commande de crêpes. C: Badal Fohmoh

Briefing sur l’atelier…

L’atelier de mise en place du réseau des acteurs digitaux en faveur de la vaccination contre le COVID-19 s’est tenu du 18 au 20 juin dernier au Fromatel hôtel à KRIBI, et j’ai été extrêmement ravie d’y être conviée…Depuis le 6 mars 2020, date à laquelle les premiers cas de COVID-19 ont été répertoriés au Cameroun, les informations autour de cette maladie ont enregistré un taux d’infidémie croissant; d’où la nécessité de renforcer la veille informationnelle et de gérer les rumeurs et feed-back communautaires. C’est donc dans ce sens que la mise sur pied du réseau des acteurs digitaux en faveur de la vaccination a été pensé.

Framotel hôtel. C: Badal Fohmoh

Pourquoi une telle initiative ?

L’objectif majeur du réseau réside dans la coordination des interventions de communication de santé, notamment dans la lutte contre le Covid-19; tout en suscitant l’adhésion des populations à la vaccination par une communication adéquate. C’est dans cet élan que les acteurs de la communication: créateurs de contenus digitaux, blogueurs… Ont été conviés afin de concevoir des contenus digitaux adaptés et les modalités de diffusion. Comment encourager l’adhésion des populations au vaccin contre le Covid-19 en contexte d’absence ou de baisse des cas de contamination ?

Les participants à l’atelier. C: Badal Fohmoh

Cette interrogation a été le fil d’Ariane des travaux sur la conception des contenus digitaux et la mise en place d’une plateforme de diffusion (constituée des blogueurs) qui se sont tenus à Kribi à l’initiative du Programme Élargi de Vaccination (PEV) et ses partenaires. Avant d’entrer dans le vif du sujet, la situation vaccinale ainsi que les études sur les préjugés, rumeurs et polémiques sur le vaccin ont fait l’objet d’exposés. Les principaux enseignants tirés de la situation de la vaccination contre le Covid-19 indiquent que les personnels soignants considérablement influencés par les rumeurs et infox des réseaux sociaux et réticents à la protection par le vaccin sont désormais la couche sociale la plus vaccinée. De 10%, il y a quelque temps, on est passé à 40%. Les hommes se sont le plus fait vacciner. Et, des 73 cas d’effets indésirables après la vaccination, seuls 17 étaient réellement liés à la vaccination. Le brainstorming qui a suivi a permis de préciser les cibles, d’identifier les obstacles et les limites des communications faites jusqu’ici et déterminer les types de supports à produire. C’est ainsi que des travaux de groupe sont sortis des messages, affiches et animation web renseignant qu’il ne faut pas attendre une autre épidémie pour se faire vacciner. Mais aussi, que les femmes enceintes et celles qui allaitent sont désormais éligibles.

En somme, la mise en place d’un réseau d’acteurs du digital ( blogs, sites web) est destinée à accentuer la présence des plateformes du ministère de la santé publique du Cameroun sur le numérique en vue de favoriser une sensibilisation plus accrue des populations. Chose faite, la décision du ministre de la santé publique du Cameroun est seule, à déterminer quand les travaux se plursuivront.

En attendant, prends soin de toi cher(e) ami(e) et n’oublie surtout pas de te faire vacciner car « prévenir vaut mieux que guérir ».

On se revoit au top ✌🏿 !

Badal


Blogueur oui, mais pas blagueur.

Je suis une blogueuse, et pas une blagueuse.

C’est qui un blogueur/une blogueuse ? On me pose cette question depuis cinq ans, et depuis tout ce temps ça reste toujours un mystère. Oui, c’est donc quoi le blogging ? Nous voici au mois d’août, et c’est le mois du blogging. La journée mondiale du blog se célèbre tous les 31 août de chaque année. Cette année encore, l’association des blogueurs du Cameroun (ABC) organise un talk sur la thématique « Apprends-moi à bloguer ». Cependant, on ne sait toujours pas pourquoi on parle des blogueurs. Sont-ils des blagueurs sur le net ? De simples activistes ? Des gens qui cherchent la polémique, des journalistes sans formation ? Mais qui sont-ils ? Pourquoi une journée qui leur est consacrée ?

En prélude à la journée mondiale du blog

A Dschang, région de l’Ouest, au Cameroun, Rihanno Mars, de son vrai nom Romuald Nguemkap, organise « Dschang Blog ».

Logo officiel de l’évènement. C: Dschang Blog

Un évènement qui suscite des vocations vers cette passion d’écriture via le numérique. Des développeurs et autres étudiants y participent. Cette année, Rihanno est en conquête dans d’autres villes de cette partie du pays : Bangoulap, Bangangté, Batoufam, Bafoussam, Foumbot, Foumban, Bandjoun. L’évènement est soutenu par plusieurs blogueurs, par l’association des blogueurs du Cameroun (ABC) dont il en est membre, par Defyhatenow, Kimbo Care…

Une affiche de Dschang Blog. C: Dschang Blog

Le 31 août : jour du blog

Pour donc soutenir Rihanno, l’ABC organise son blog talk cette année à l’alliance franco-camerounaise de Dschang. Et ceci, en apothéose à la campagne que l’association compte lancer sur les réseaux sociaux à savoir: une journée, un blogueur. Elle vise à mettre en avant chaque jour, un blogueur membre de celle-ci. Et aujourd’hui, je suis à l’honneur. Je t’invite à lire l’article ici.

Badal Fohmoh. C: ABC

A Dschang, trois blogueurs membres de l’association seront panélistes. Gabin Deudjui parlera de la genèse du blogging, Olivier Charly Moukodi du blogging et de la vérification des faits, et Joël Bonin exposera les nouvelles formes de création de contenus.

A Douala, Atome de son vrai nom Alain Youdjeu prépare un talk-show sur l’entrepreneuriat numérique autour du thème : construire et développer un média digital. La crème des panélistes du domaine partageront leurs expériences avec invités et curieux au Genesis du grand mall.

C: Voila Moi Média Group

En gros, ces différents moments d’échange chaleureux sur le blogging avec les définitions des concepts, les enjeux et les stratégies seront explorés sous tous les angles possibles. Mais toujours est-il que la fameuse question de qui est un blogueur demeurera, malgré tous les détails. L’éthique et la déontologie qui doivent être respectées même par les blogueurs ne sauraient manquer de place dans ces débats. Et c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir un code pour ce secteur. L’un des premiers pas pour animer un blog serait de prendre sa carte de membre de l’Association des Blogueurs du Cameroun…

Alors, c’est quoi un blogueur finalement ? Je réponds que c’est un citoyen-journaliste, mais c’est également un journaliste citoyen. Tu saisis bien la nuance ?

Ton avis compte. Laisse-le en commentaire. N’oublie surtout pas, on reparle de cette journée le 31 août.

Bien à toi !

Badal