Joël Embid a t-il tord ?

Joel Embiid, le pivot des Philadelphia 76ers a fait son choix. L’homme aux trois passeports – américain, camerounais et français – jouera pour la « Team USA » aux JO de Paris.

Désolé mais je n’ai pas pu retenir ma plume . Le meilleur joueur du monde de basketball en ce moment a refusé de jouer pour le Cameroujustin jefferson jersey yeezy shoes for sale custom made baseball jerseys nike air max 270 sale custom jerseys Florida state seminars jerseys sex toy shop ja morant jersey original 49ers jersey for sale nike nba miami heat milan jersey 2022 23 full lace wigs justin jefferson jersey milan jersey 2022 23 cheap jerseysn son pays d’origine, il a refusé de jouer pour l’Afrique la terre de ses ancêtres. C’est un fait. Je suis amusé quand je lis partout que c’est son choix. Ça devait être le choix de qui ? Mais oui c’est un choix difficile qui n’est réservé qu’aux grands hommes, qu’aux grands esprits, qu’aux personnes qui ont une forte personnalité, un choix réservé aux décomplexés.

J’ai lu des réactions sur l’immigration canada et la green carte comme élément de comparaison pour expliquer l’anomalie que nous a servir l’américain. Ceux qui font ses procédures cherchent ce que Embiid a déjà. Je m’arrête là ! Poussons la réflexion plus loin….

À la vérité le débat n’est pas à ce niveau. Les grands hommes marquent les esprits affrontent les difficultés, marquent leur temps mais surtout s’incrustent dans la conscience collective des populations sur la terre de leur ancêtres, c’est la seule condition qui fera qu’ils resteront éternels mêmes après leur passage sur terre. C’est en cela qu’ils sont GRANDS, LÉGENDES .

En revanche dans le contexte africain le plus souvent , leur destin est cruel, car ils doivent faire tout ça ! non pas pour eux mais pour les générations à venir parce qu’il est fort probable que dans leur génération ils recoivent de l’ingratitude comme remerciement sur le coup. Ils sont nés pour Impacter. Ça ne dépend pas d’eux c’est une volonté divine. Même si nous, Camerounais, nous aimons toujours chercher à nous approprier les talents que nous n’avons pas su encadrer. La vie a ses choix, chacun choisit ce qui est bien pour son avenir.

Mais une chose est certaine, Embiid aura beau construire les gymanses au Cameroun, faire des camps de basketball, envoyer des enfants à l’école, mais il lui manquera quelque chose aux yeux de ses compatriotes jadis, quelque chose que devait lui conférer la tunique vert rouge et jaune, l’acceptation, comme celui qui a accepté de partager les douleurs et les peines des gens qui n’ont plus que pour seule raison de vivre le sourire que peuvent leur procurer les exploits des sportifs de sa trempe.

Il est passé à côté de l’histoire pire encore les raisons évoquées, ses raisons à lui sont d’une inconsistance rigide qui frisent la démence … Non je refuse de croire que le fils d’un haut gradé de l’armé s’est concerté avec sa famille et nous a pondu ça(mettre le Cameroun sur la balance avec d’autres nations) il savait depuis le début qu’il ne jouerai pas pour le Cameroun car dit-il  ‘’je veux jouer les jeux olympiques ». Grossier mensonge, tu veux gagner la médaille d’or pour étoffer ton palmares. C’est noble, mais il faut être franc car sachez-le, le Cameroun est encore en lice pour se qualifier pour les jeux olympiques Paris 2024. Imaginons un seul instant que le Cameroun soit qualifié sans lui mais avec Siakam et autres, il aura l’air de quoi avec ses propos? Non je refuse de croire.

Mais l’histoire est têtue, la masse est folle, mais pas les âmes, chacun recevra la reconnaissance du peuple en fonction de son engagement et de l’amour qu’il a donné à celui ci. Mbah a moute est cité en exemple justement pour cela, Samuel Eto’o est cité en exemple pour tout ça, Francis N’Gannou et j’en passe.

Attention ! Dans cette approche, il ne faut pas voir les dirigeants de ce beau pays, mais il faut voir le pays en lui même la nation qui a plus que jamais besoin de ses fils pour s’affirmer. La nation est au-dessus de tous.

Même s’il gagne les JO avec les USA, il sera dans la masse un de plus. Le président George Weah rêvait de jouer une CAN avec le Liberia et lorsqu’il l’a fait et surtout marqué, il avait dit que ça dépassait même le ballon d’or qu’il avait gagné.

Mbah a moute n’a pas attendu qu’on ait une bonne fédération de basketball pour l’aider, pour faire sa part comme on dit au continent, il n’a non plus attendu que nos dirigeants soient bons pour mettre sur pieds un camp qui l’a détecté.

Nous sommes d’accord la fédération camerounaise de basketball n’a pas de siège, l’équipe nationale n’a pas de bus, les sélections inférieures n’existent pas. D’ailleurs mêmes les dernières élections ont été annulées à cause de plusieurs irrégularités. Avec tout ça, on voit mal comment on aurait pu gérer une star de sa trempe.

Seulement en venant, il allait contribuer à son niveau à changer et faire avancer les choses parce qu’il allait inspirer des milions de jeunes et leur donner de l’espoir. Autant lui dire la vérité une fois pour toute, le voir avec un maillot autre que celui du Cameroun n’a pas la même signification… Il n’aura pas les frissons que procurent l’hymne national repris en coeur par des camerounais dans une salle archi comble lors d’une compétition. C’est un moment unique et spécial réservé aux privilégiés. Il a abandonné le berceau de l’humanité.

Merci l’américain, j’avais même des retards de sommeil. Je ferme cette page dans mes écrits et récits. Le basketball a ceci de particulier que tu peux jouer avec plusieurs nations. Après les JO, on verra ce qu’il adviendra. Pour le moment je guette Siakam et Koloko.

L’autre jour, j’étais dans le camp de Siakam a l’école américaine, une fois que je me suis fait identifié comme journaliste, j’ai été conviée de quitter la salle ce que j’ai fait avec plaisir, ce qui ne m’a pas empêché de louer l’initiative et de conter ce que j’ai vu photo à l’appui. Je ne reviendrai par sur l’épisode de l’aéroport où il a snobé tout le monde, la presse y compris lors de son retour après son sacre en NBA avec les raptors. C’est ma contribution, dans notre métier ça fait partie du game.(Siakam, je reviendrai sur ton cas).

À la fin de la carrière on fera les comptes. Vous faites l’histoire, c’est nous qui la racontons.

D’ici là, prends soin de toi !

Badal !