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Au-delà du football, la double identité est un vrai sujet national voire continental. Les camerounais me font rire. Ils font genre - ils sont vraiment surpris par cette affaire d’âge.

J'ai suivi en continu les débats de dimanche dernier et j'en parle dans ce billet. Mais avant de commencer, je tiens à clarifier que je ne suis ni fan ni membre de l'église de Tsinga. Je ne donne que mon avis.

Les finales, grande et petite, pour le champion du Cameroun ont rassemblé du beau monde ce jour au stade de la réunification de Douala. Coton champion, Canon vice champion, Bamboutos et Gazelle respectivement 3e et 4e. Le récit dans ce billet.

La période FIFA étant proche, le Cameroun a besoin de ses meilleurs éléments afin d’obtenir sa qualification pour le rendez-vous ivoirien de 2024 et dont le président Samuel Eto’o ambitionne rempoter la CAN...

Celui qui n'entretient pas l'unité de production (joueurs), la production (matchs) n'aura plus d'oeuf en or (victoires). Ici la poule c'est le championnat Élite One. Les œufs sont les victoires qui induisent les milliards. A chacun d'user de son discernement pour savoir qui est le fermier. Ce n'est pas Badal.

En 9e journée des boxing days samedi dernier, la poule B a été encore plus offensive avec 15 buts marqués durant cette journée et 6 buts dans la rencontre qui opposait Apejes de Mfou et Fovu de Baham.

"Quand j'ai choisi la Suisse, j'ai toujours eu cette part de moi qui voulait représenter mon pays natal. Mais on ne peut pas faire comme en club et jouer pour deux nations différentes. Je suis le premier fan du Cameroun… C’était un moment difficile. J’ai repoussé le choix pendant quelques mois. J’avais même l’opportunité de rejoindre le Cameroun. Breel Embolo avoue avoir été sollicité par le staff des lions indompables, mais s'est retrouvé face à un choix cornélien entre la Suisse et le Cameroun.