Beckham: série documentaire ou marketing de marque ?

En quatre épisodes d’une heure, mis en ligne mercredi 4 octobre, Netflix livre un documentaire à la fois léger et intime sur la carrière, et plus largement sur la vie, de David Beckham.

Sorti le 4 octobre dernier sur Netflix, BECKHAM est une puissante série sur le développement personnel pour renforcer sa confianadam and eve adult store ASU Jerseys cheap nba jerseys yeezy official site cheap jerseys yeezy sneakers ASU Jerseys Iowa State Football Uniforms cheap jerseys cheap nba jerseys best adult store air jordan 1 retro high og jordan 4 nike store ASU Jerseys glueless human hair wigsce en soi en tant qu’entrepreneur. C’est surtout une série captivante qui retrace les quatre décennies de la vie du footballeur anglais, mettant en lumière à la fois ses triomphes et ses épreuves. Elle offre des enseignements précieux sur la résilience mentale face aux défis critiques, la prise de décisions cruciales pour sa carrière, l’importance d’être bien entouré émotionnellement pour atteindre ses objectifs.

Mais, quatre heures et demie de David Beckham, vraiment ? A priori, j’ai quand même mieux à faire. Me suis-je dit. Et puis, je me suis lancée. Le doc commence avec ce fameux lob de 50 mètres en 1996, ça se tourne vite vers France 1998, ça parle même un peu de New Order et de l’Haçienda, bref, on ne s’ennuie pas. Il faut dire que c’est un projet monstre à 18,5 millions d’euros porté par les oscarisés Fisher Stevens (réalisation) et John Battsek (production). Si Beckham, évidemment, ne sort pas plus petit de ce documentaire, les témoignages sont passionnants et l’on apprend pas mal de choses sur des moments charnières de l’histoire du foot.

Et pourtant, c’est par le David Beckham intime, retraité des terrains et désormais businessman pour toujours, que le réalisateur Fisher Stevens choisit d’ouvrir son documentaire. Le footballeur est en tenue d’apiculteur dans l’une de ses résidences secondaires, en campagne anglaise, récoltant et goûtant son miel.

Et la série se conclut autour de son barbecue avec musique et match de foot, entouré de sa femme et de ses enfants, comme monsieur tout le monde. Au milieu, un tourbillon médiatique s’empare de la vie des Beckham, et pas uniquement celle de David :

Ce n’est pas seulement un film sur ma carrière, c’est à propos de ma famille

C : David Beckham

Au milieu de leurs souvenirs et d’une forme d’introspection, l’ancien milieu de Manchester United et du Real Madrid, aujourd’hui propriétaire du club de l’Inter Miami, et son épouse Victoria Beckham semblent parfois redécouvrir, avec le recul, l’immense poids qui a pesé sur leur couple pendant de longues années. S’interrogeant parfois même, face caméra, sur d’éventuelles incidences sur leur famille… sans toujours avoir de réponse.

Dans les quatre épisodes, il est aussi bien sûr beaucoup question de football, de l’éclosion aux yeux du monde de David Beckham avec sa frappe du milieu du terrain face à Wimbledon en 1996, en passant par ses transferts parmi les Galactiques du Real Madrid et au Los Angeles Galaxy, sa fin de carrière au PSG sans oublier « l’affaire » de la chaussure envoyée involontairement par Sir Alex Ferguson sur son visage.

Évidemment le carton rouge bêtement récolté face à l’Argentine lors du huitième de finale de la Coupe du monde 1998 est relaté. Un tournant dans sa carrière dont l’Anglais paiera les frais durant de longues années dans son pays.

« Dans la rue, je voyais que les gens me regardaient d’une certaine façon, ils me crachaient dessus, ils m’insultaient. Ils venaient se coller à mon visage… C’était compliqué, très compliqué… J’avais perdu l’appétit, le sommeil, j’étais à bout. ».

C : David Beckham

Mais il finira toujours par rebondir en répondant par une passe ou un but décisif, un sourire et un humour so british.

J’avoue que cette série mérite bien un ballon d’or (rire). Est-ce une énième déclinaison marketing de la marque Beckham ? Je me suis posée cette question à l’annonce de la sortie du doc. Et j’ai été bien surprise. Le documentaire est sincère, vivant, multiréférencé, qui, certes n’est pas là pour écorner l’icône, mais offre un précieux regard sur ce grand joueur et sur le foot business.

J’ai adoré, j’espère que toi aussi.

Badal