L’éco-blogging : un engagement civique pour la protection de l’environnement

Article : L’éco-blogging : un engagement civique pour la protection de l’environnement
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20 septembre 2024

L’éco-blogging : un engagement civique pour la protection de l’environnement

Les questions environnementales sont aujourd’hui l’affaire de tous, et réduire son impact écologique est devenu une nécessité… Je me suis donc demandée comment moi, en tant que blogueuse engagée, je pouvais réduire mon empreinte écologique. Car oui, le blogging aussi, ça consomme ! Je vous livre quelques réflexions sur le sujet.

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Le climat: le casse-tête de notre siècle

La problématique du climat hante le monde aujourd’hui. On en parle partout: dans la rue, à l’école, dans les médias… Je sais que tu as déjà au moins entendu parler du changement climatique. Cette expression revient souvent dans l’actualité et dans les discours… Je sais aussi que comme de nombreuses autres personnes, tu te demandes certainement c’est quoi au juste. (Rires) Même si c’était à l’école, et que tu l’as entendu. Laisse-moi te l’expliquer terre à terre, comme on dit chez nous au Cameroun !

Lire aussi: Changement climatique: le Cameroun se forme aux GL IPCC2006

C’est quoi le changement climatique ?

Le changement climatique veut tout simplement dire que l’air, la terre et les océans se réchauffent de plus en plus, car les activités humaines (industrie, transport, Internet…) rejettent plus de gaz à effet de serre (comme le CO2) que notre planète Terre n’est capable d’absorber.

De nombreux rapports, comme ceux du GIEC, prouvent que notre climat a changé et se réchauffe globalement. Cela se manifeste par des records de température battus de plus en plus souvent et des chaleurs extrêmes. Si on ne fait rien, nos enfants souffriront à cause de la sévérité des saisons qu’ils endureront. Parce que vois-tu, un climat qui change, ce n’est pas juste la température. Cela signifie que la végétation change, que les espèces migrent, qu’elles se raréfient. Qu’on ne pourra plus cultiver les mêmes plantes au même endroit. Et tout cela à l’horizon 2030. Tu t’en rends compte ?

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Des conséquences déjà présentes

Je ne sais pas si tu comprends vraiment ce que j’essaie de t’expliquer. En gros, je suis en train de te dire que les conséquences du changement climatique sont déjà là. Regarde juste autour de toi: il y a une multiplication des feux par ci, des inondations par là, des canicules et phénomènes météorologiques extrêmes qui sont directement liés à l’activité humaine. Et cela a des conséquences directes sur notre santé.

Ces dernières semaines, on ne parle que des inondations de Yagoua, dans le grand Nord du Cameroun. C’est un énorme problème pour les écoliers à peine retournés en classe… J’ai le coeur brisé. C’est si triste. Les centaines de famille déplacées méritent un accompagnement à la hauteur du sinistre.

Réalises-tu la gravité des conséquences du changement climatique ? En plus des décès liés à la chaleur, les maladies respiratoires liées aux feux de forêts, ou encore les maladies liées aux animaux, les zoonoses qui se développent de plus en plus vite, nous sommes tous concernés. Et comme on dit, « on n’a qu’une seule santé », c’est bien vrai ?

Les conséquences sont globales mais ici chez nous en Afrique, l’accès à l’eau risque d’être de plus en plus compliqué. Et la sécurité alimentaire n’est pas en reste. Même avec la volonté de produire, on ne sera plus sûr d’avoir accès à de la nourriture. L’accès à l’eau et à la nourriture seront un enjeu crucial des prochaines décennies.

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Il faut reconnaitre que les aléas climatiques vont impacter les récoltes, qui seront aussi de moins bonne qualité (Emoji triste). Et tout cela peut créer des réactions en chaîne : une catastrophe naturelle combinée à un manque de ressources, qui entraîne une catastrophe humanitaire… Mon Dieu, épargne nous de cela !

Si on agit maintenant, on peut limiter le changement climatique.
Si nous nous engageons beaucoup plus fortement dès à présent, nous pourrons éviter beaucoup des graves conséquences. Mais comment ?

Mon blog, mon empreinte

En tant que blogueuse engagée, je crois fermement que le blog est un média essentiel à la préservation des droits, de la démocratie, de la paix, et même de la protection de la nature. Le lien entre l’environnement et la création de contenu peut paraître flou et pourtant, celle-ci a des effets considérables sur notre planète. Sais-tu que tu peux apporter ta pierre à l’édifice ?

Indépendamment de qui tu es, de ton métier, de ta couleur, de ta race, de ton genre et même de ta situation géographique… Oui, chaque action compte.

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Et en tant que blogueuse, je me dis que rendre mon blog plus écologique, ce serait un bon début pour promouvoir une communication plus durable. Ne sois pas étonné, c’est bien possible (Rires). Honnêtement, je n’avais pas mesuré l’impact environnemental de mon blog jusqu’à ce moment précis. Pourtant, si Internet était un pays, il serait sans doute le troisième État le plus pollué du monde. La préservation des ressources naturelles et la sobriété énergétique étant devenue un enjeu de société majeur, je crois que rendre mon blog plus écolo est bien possible grâce à quelques dispositions simples. De la production à la diffusion des contenus, la liste des sources de pollution est longue…

Heureusement, pour minimiser l’impact de mes contenus sur l’environnement, il existe des actions efficaces que je peux conserver ou mettre en œuvre :

1- Préparer mes billets en « low tech »

Il ne s’agit pas de me passer totalement d’Internet et des outils dédiés, mais d’aller à l’économie lorsque je prépare mes billets. Un ami m’a récemment dit qu’il rédigeait toujours ses articles d’abord sur papier format. Je me rends compte qu’il n’a pas du tout tort d’utiliser d’abord un papier et un stylo, plutôt que d’utiliser systématiquement les outils bureautiques. C’est une façon, disons, « low tech » de travailler.

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2- Créer des contenus écologiques

Créer des contenus plus respectueux de l’environnement, c’est avant tout en créer moins. (Rires) ! C’est un peu rigolo mais c’est pourtant vrai.

Pour éviter de surcharger son blog, on peut privilégier les contenus de qualité au lieu de miser sur la quantité (plus il y a d’informations, moins elles sont de qualité). C’est pourquoi je préfère écrire un billet par semaine qui soit plus long, avec plus de valeur ajoutée, plutôt qu’un article par jour qui soit court et inintéressant. Cela me permet de gagner en temps et en notoriété, puisqu’il me donne l’occasion d’étayer mon sujet et donc de démontrer mon expertise. Je crois aussi que compresser les vidéos et les images peuvent aider à alléger le poids des contenus.

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3- Parler d’environnement dans ses contenus

Pour cette dernière astuce, je te parle d’intégrer l’écologie dans la rédaction de tes contenus, à proprement parler !

Je suis convaincue que communiquer sur l’impact écologique de chacun, partager mes valeurs et mes engagements environnementaux à ma communauté peuvent s’avérer très importants. Car l’éducation à l’écologie passe avant tout par l’exemple et la détermination à s’y tenir. Non seulement, je véhicule des valeurs importantes qui peuvent être suivies et reprises par mon audience, mais je fidélise un public averti autour de mon blog.

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En fin de compte, je crois que tu as pu constater toi-même que tes contenus ont un pouvoir conséquent autant sur tes lecteurs que sur l’environnement. Alors, pour une démarche plus respectueuse, plus écologique, mise toujours sur la qualité.

En passant, penses-tu que rendre son blog plus écologique est utile, ou tu vois cela juste comme un effet de mode ?

Avec toutes mes salutations vertes, Badal !

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Commentaires

Yves-Landry Kouamé
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Beau billet. Chaque plume au service de l’environnement compte. Sachant que notre présence sur internet pollue énormément, pourquoi ne pas l’utiliser pour produire de contenus utiles ? Et quoi de mieux que d’écrire pour alerter et poser les bases d’une réflexion plus approfondie sur notre société du point de vue écologique ?

Badal Fohmoh
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Oh Landry, merci pour ces mots plein de sens et aussi soucieux de notre avenir. Contribuons tous !