La danse : une culture, notre identité

Article : La danse : une culture, notre identité
Crédit: BADAL FOHMOH
27 juillet 2022

La danse : une culture, notre identité

Pour la troisième fois consécutive, je suis allée à Mengong. Une localité située à presque 300 mètres de la région du Sud Cameroun, plus précisément dans le département de la Mvila. Comme tout voyageur, j’étais excitée d’y aller. Partie de Douala mardi à 22 h 30, je suis arrivée à Yaoundé aux environs de 2 h 20. Fatiguée, j’ai pris une chambre de repos en attendant le petit matin. Il est 10h du matin du mercredi 27 juillet, direction Mengong... Le voyage ne m’est pas étranger car en mars dernier, j’y étais pour la remise de dons de la fondation Belinga aux plus de 40 GIC que comptent cette commune. Tu peux lire l’article à ce sujet ici.

Oui ! Vous l’avez compris, j’y suis allée pour la 3ème invitation de The Belinga Foundation à travers l’association des blogueurs du Cameroun (ABC), partenaire de ce carrefour du donner et du recevoir depuis l’édition numéro 1. Cette fois non pas pour parler de dons ou des promoteurs de ladite fondation,  mais plutôt du festival culturel Bia So Mengong (qui signifie nous sommes de Mengong).

Il est 13 h 15 à ma montre lorsque j’arrive à Mengong, sans hésiter je contacte Mr Deschanel Eto’o, le chargé de la promotion culturelle et du développement durable qui me servait de guide. Il attendait mon appel. Nous étions heureux de nous revoir, de nous retrouver…

Le festival Bia So Mengong est une initiative du couple Belinga qui vise à réduire l’exode rural en valorisant le développement et les infrastructures locales. Pour en savoir davantage sur les motivations de ce jeune couple, il suffit de cliquer ici.

Des roll-up de communication du
festival. C: Badal Fohmoh

D’ailleurs, le vieux dicton : « la culture, c’est tout ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu » prend tout son sens dans cette noble démarche qui se veut créative, compréhensible, compétitive et à la portée de tous. Hier mercredi, 27 juillet 2022, j’ai vu comme les visiteurs et exposants venus nombreux, tous les efforts locaux confondus pour rehausser l’image de ce festival qui vient une fois de plus confirmer que la culture, est un véritable atout du développement durable.

Toutefois, la finale du concours de danse traditionnelle étant au programme, je n’ai pas manqué d’assister aux dernières répétitions de ces différents groupes. Au programme, il y avait 8 groupes finalistes. La compétition fut un beau moment de symbiose, les uns et les autres n’ont pas manqué de crier, de faire quelques pas de danse ou de former des petits groupes pour apprécier leur finaliste favori. C’était tellement beau. Ce genre de moment ne s’explique pas, il se vit, tout se ressent…

Au final, c’est le  groupe Mégane de Mengong qui a remporté la première place en décrochant le prix de 70.000 FCFA.

Megane de Megong, 1er prix de danse traditionnelle. C: Badal Fohmoh

Mégane d’Abobita est arrivé deuxième avec comme prix la somme de 30.000 FCFA

Megane d’Abobita, 2e prix de danse traditionnelle. C: Badal Fohmoh

et Opep lumière du Sud a obtenu la 3e place du podium avec 20.000 FCFA.

Opep lumiere du Sud, 3e prix de danse traditionnelle. C: Badal Fohmoh

Les critères de sélection se concentraient sur les tenues de danse, les instruments, les paroles musicales, les rythmes et les chorégraphie, et enfin, l’originalité. Le processus s’est répété pour le concours d’art culinaire, de poésie et de conte. Pour la troisième fois consécutive, je tiens à tirer un coup de chapeau à The Belinga Foundation pour son travail très remarquable et encourageant qu’il effectue dans l’arrondissement de Mengong. Bravo !

On se revoit d’ici peu pour un prochain article. Entre temps, prends soin de toi !

Badal

Partagez

Commentaires