Mes top images de Paris 2024

Article : Mes top images de Paris 2024
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13 août 2024

Mes top images de Paris 2024

Les jeux olympiques de cette année continuent d’enchanter le monde. Paris ne cesse de faire parler d’elle. Des sportifs aux touristes, que de belles histoires et des expériences à conter. Parmi celles-ci, une multitude de clichés à admirer avec beaucoup d’attention….

Je partage avec toi, dans ce billet, quelques photos qui ont attiré mon attention. Certaines ont fait du buzz, et d’autres pas. Ce qui m’a surtout marqué ce sont les valeurs sportives que transcendent les photos. Outre les valeurs, il y a également la beauté, la précision des clichés, l’histoire ou le langage des sportifs et plein d’autres choses que tu découvriras.

Si tu n’as pas suivi les Jeux Olympiques, ce n’est pas très grave. J’ai sélectionné pour toi les images qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux durant la compétition. Des images de plus dans des galeries d’illustrations pour animer des pages ou pour créer des mèmes, voire des stickers.

#1- Yusuf Dikeç

Dans la catégorie tir au pistolet, il n’a pas décroché l’or mais la médaille d’argent. Pourtant, on a plus parle de lui que du medaillé en or. Le tireur olympique turc Yusuf Dikeç est devenu viral pour son look décontracté et sa médaille d’argent.

Voir cette image en boucle dans les médias m’a rappelé à quel point « l’attitude » est importante. C’est l’histoire du mec qui va au bal avec un costume à 50 euros acheté en friperie mais attire plus l’attention que celui qui débarque avec son costume à 2.000 euros. Attitude !

As-tu l’attitude ? Tout dans ce monde n’est que perception. Attitude + compétence et confiance en son savoir-faire sont la clé.

#2- La boxeuse algérienne Imane Khelif

La polémique sur Imane a enflammé la toile. En effet, le jeudi 1er août, la boxeuse algérienne Imane Khelif affrontait l’Italienne Angela Carini en quart de finale des -66 kg. En moins d’une minute, Carini abandonnait, relançant le débat sur la présence de la combattante algérienne.

J’ai lu beaucoup de publications à ce sujet et une seule question me venait à l’esprit : « Est-ce une femme ou un homme ? » Pourquoi les gens se déchaînent-ils autant sur elle ?

En fouillant, j’ai remarqué une ambiguïté dans les écrits des journalistes, poussant certains à penser qu’Imane Khelif est une transgenre qui ne devait pas combattre avec des femmes. Et bien, tu sais quoi ? Je crois qu’Imane Khelif a mérité sa victoire et que le reste, c’est juste de la mauvaise foi et les lamentations d’une adversaire qui n’était pas à la hauteur et qui a préféré jouer la carte de la victimisation.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, Imane Khelif n’est pas une athlète transgenre. Elle n’aurait jamais pu compétir si c’était le cas. Pour preuve, la nageuse transgenre américaine Lia Thomas avait été recalée par le Tribunal arbitral du sport (TAS), l’empêchant de participer aux JO. Donc, si Imane Khelif était une transgenre, elle aurait aussi été recalée ou aurait dû compétir dans la catégorie « hommes ».

Mais ici, nous avons affaire à une personne souffrant d’hyperandrogénie. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, l’hyperandrogénie désigne la surproduction d’hormones masculines, notamment la testostérone, chez la femme. Elle se manifeste par des signes de « virilisation ».

Dans nos quartiers, dans nos salles de classe, et même dans nos familles ou entourage, nous connaissons tous une fille surnommée « garçon manqué », tellement elle a la carrure d’un homme, se comporte comme un homme, et dégage la même virilité qu’un homme. Mais en aucun moment, elle ne se considérait « homme ». Elle reste une femme.

Et puis, je me suis demandée si cette polémique visait-elle à interdire les compétitions aux femmes qui, naturellement, seraient un peu viriles ? Elles iraient compétir dans quelle catégorie ? Chez les hommes ? Pour moi, c’est un faux débat. Le CIO a d’ailleurs confirmé qu’Imane Khelif est bien une femme et qu’elle respecte les règles. Si elle est une femme, elle a le droit de compétir chez les femmes.

Après, si on commence à disqualifier les gens sur la base de leurs avantages naturels, on pourrait commencer par disqualifier certains basketteurs trop grands (même si mon cadet fait 2m10 et a été drafté dernièrement pour rejoindre les Raptors), certains coureurs avec des jambes trop longues, ou certains nageurs trop bien construits…

N’oublies pas aussi l’exemple de Caster Semenya, la coureuse sud-africaine, qui a subi des critiques et des tests en raison de son hyperandrogénie. Est-ce juste de la disqualifier pour ce qu’elle est naturellement ?

Attaquer les athlètes sur la base de leur constitution morphologique en bafouant leur genre de naissance, ça devient du n’importe quoi. En tant que humain, tu ne sera pas content de voir qu’on interdit à ton proche de compétir parce qu’elle serait un peu trop « garçon manqué ».

Et l’inclusion alors ? N’est-ce pas en embrassant et en célébrant nos différences que nous oeuvrons à la construction d’un monde plus pacifique et harmonieux ?

#3- 60kg de différence en judo

Lee Joonhwan ne fait pas le poids face à Teddy Riner, la France en finale

#4- Tamberi qui fait sensation

L’athlète italien Gianmarco Tamberi a fait sensation avant son départ dans la finale du saut en hauteur. Le matin du jour de la compétition, le champion du monde a annoncé via Instagram qu’il avait eu une autre colique néphrétique et qu’il souffrait énormément. Lors de la compétition du soir au Stade de France, après avoir sauté 2,22 mètres, il a échoué trois fois à 2,27 mètres et est éliminé en larmes.

#5- Taillé ou bien ?

Même une taille de 2,24 mètres ne suffit pas: Victor Wembanyama ne peut pas empêcher Stephen Curry de tirer. C’est exact l’une des raisons pour lesquelles un basketteur de 2m30 qui fait un dunk ne m’impressionne pas. D’ailleurs, je suis très peu impressionnée par les basketteurs très grands. La vraie prouesse pour moi, c’est quand un mec de 1m70 fait un dunk de fou furieux ou lâche un 3 points de très loin.
C’est beau pour le jeu mais…

#6- Léon Marchand tout seul en tête

un seul mot: impressionnent !

#7- La dynamique de l’escrime

Les mouvements de Chamley-Watson (à gauche, Etats-Unis) et Maxime Pauty (à droite, France) se confondent en un ballet hypnotique.

#8- Un thriller dans la plus grande course des Jeux

0,005 seconde a fait pencher la balance en faveur de Noah Lyles en finale du 100 mètres hommes. Rien de visible à l’œil nu.

#9- Un photomontage ?

Non, les sauteurs synchronisés Lorenzo Marsaglia et Giovanni Tocci sont comme des planches dans l’air.

#10- Grâce au reflet

La performance presque en apesanteur de la freestyleuse chinoise de BMX Deng Yawen est doublement récompensée.

#11- Je ne donne pas le ballon

(Rires). L’image est vraiment rigolo (hahaha). Je t’assure qu’en donnant ce titre à cette photo, j’en riais. C’est la première chose à laquelle j’ai pensé en la regardant (rires). Toi, que vois-tu ? À quoi penses-tu ? L’égyptien Ahmed Adel est pris dans l’étau du handball français. Mais conserve quand-même sa balle.

#12- Des baleines qui surfent

Hahahahhaa. Comment vois-tu un monde dans lequel les baleines auraient les mêmes aptitudes que les humains ? Tout ça, juste pour te dire d’admirer ce beau cliché de baleines s’invitant à la demi-finale féminine de surf.

#13- Djokovic inconsolable

C’est peut-être l’image la plus émouvante de la carrière de Novak Djokovic. Le Serbe a pleuré de bonheur sans retenue dans les bras de sa fille Tara après son triomphe en or.

#13- Le kitesurf

Voici la preuve que le kitesurf a apporté du spectacle, bien que nouveau dans le programme olympique.

#14- Le saut record d’Armand Duplantis

C’était écrit mais le “Mondo show” a tenu ses promesses le 5 août, Armand Duplantis s’adjugeant sans rival son deuxième titre olympique, avant de porter à 6,25 m, au bout du suspense, son record du monde à la perche.

#15- Ces régals visuels

Un travail difficile qui semble facile. L’équipe de France de natation synchronisée pendant une représentation.

Tom Schaar s’entraînant dans le « bowl » avant l’épreuve masculine de skateboard park.

Photo : Odd Andersen – AFP

Les photographes se sont amusés avec l’obélisque à l’épreuve de BMX. Un décor unique, un positionnement étudié et une “énorme part de chance”, c’est la recette du cliché du champion de BMX José Torres Gil qui semble se dresser avec son vélo sur l’un des flancs de l’obélisque de la place de la Concorde

L’illusion d’optique de Sofia Raffaeli en gymnastique

Le Britannique Jordan Christopher Houlden la tête à l’envers

Wembanyama VS Togashi lors du match opposant la France au Japon

#16- Premier plongeon dans la Seine

Très attendue après l’annulation de plusieurs entraînements et un report en raison de la qualité insuffisante de l’eau, la première épreuve des JO dans la Seine a été le triathlon féminin, remporté par la Française Cassandre Beaugrand le 31 juillet.

#17- Le geste “super classe” des gymnastes américaines

Sacrée au sol le 5 août, la gymnaste brésilienne Rebeca Andrade a non seulement obtenu la reconnaissance des juges, mais aussi de ses paires. Alors qu’elle montait sur la première marche du podium, les Américaines Simone Biles – sa grande rivale – et Jordan Chiles, respectivement en argent et bronze, se sont agenouillées pour témoigner de leur admiration.

#18- Finale du 100m sur le fil

Rarement une course aura été aussi serrée: le 4 août, le sprinteur américain Noah Lyles est devenu champion olympique du 100 m seulement cinq millièmes devant le Jamaïcain Kishane Thompson.

#19- Le selfie viral des Coréens du Nord et du Sud

C’est une image inédite: le selfie des pongistes de Corée du Nord et du Sud, médaillés et rassemblés sur le podium le 30 juillet, est devenu viral, alors que Séoul et Pyongyang sont techniquement en guerre depuis 1953. Un rare moment d’unité qui n’a rien de spontané, le ‘selfie de la victoire’ pris par un téléphone Samsung, partenaire des JO, étant un passage obligé. Il a tout de même ému le photographe sud-coréen Jung Yeon-je.

#20- Un cliché signé Jérôme Brouillet

Qui se trouvait sur un bateau dans le chenal, une zone d’eau plus profonde et plus calme sur le côté de la vague, sans vue dégagée sur l’action. “Je suis aveugle” à ce moment-là, a expliqué le photographe. Mais c’était exactement l’endroit où il fallait se trouver pour immortaliser le “kick out” (moment où le surfeur sort de la vague à la fin de sa course) du Brésilien.

C: Jerôme Brouillet

Si tu es arrivé à la fin de cette sélection personnelle, alors, tu as certainement aimé. En attendant les très attendues finales, on se dit à très vite.

Prends soin de toi !

Avec toute mon admiration, Badal.

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